Bonjour à tous,
Nous sommes dans un moment décisif, nous allons bientôt pouvoir compter les voix. Comme toutes les manœuvres décisives ont été menées, je me permets de rappeler que ma référence à Austerlitz s’inspire des mouvements des protagonistes dans cette bataille pour s’approprier Atos.
J’ai commencé à developper cette analogie sur l’analyse de l’AG de l’ère Meunier. Cette scission suivi de cette cession n’avait aucun sens à mes yeux si ce n’est pour des intentions de tiers en coulisses. J’ai par la suite ouvert ce compte sur boursorama et des échanges très enrichissants m’ont permis d’affiner cette interprétation que je n’ai pas eu besoin de remettre en cause depuis 7 mois, si ce n’est de l’affiner au grès des événements.
Nous avons donc eu plusieurs phases, la plus ancienne date de la tentative de monsieur Layani totalement méprisé par Meunier. À partir de là, il faut lire entre les lignes car depuis, la symphonie s’écrit.
En face, l’alliance des empereurs existe depuis des années et Meunier n’a fait que déplacer les pions d’un de ses prédécesseurs.
Les banquiers se paient sur une hypothèque d’Atos, les repreneurs ont toujours été Alexandre sur TFco et un François Guillaume sur un Éviden vendu à la louche (sans audit des actifs) et la découpe.
Le projet de scission, incendie chargé en kérosène pour brûler le cash et couvrir des comptes que la justice interrogera, scission qui est conservée tel quel par la direction encore aujourd’hui, en atteste que c’est toujours le plan.
Nous connaissons l’ampleur des dégâts et cela confirme le message de monsieur Layani: il est temps d’éteindre l’incendie, les écuries d’augias ont été purgées.
La cession, préparée en amont de la scission et pas sur une opportunité contrairement à La Défense de Meunier, a été couverte par Alexandre par quelques troupes chez BOA. Quelques produits financiers pour envoyer ses instructions à une VAD mandatée pour détruire le cours et quelques swap pour le plan B si jamais le plan de cession est contre carré. Nous retrouvons là les éléments d’une précédente bataille.
Mais suite à cette déclaration, lue et interprétée par monsieur Layani, entre dans la bataille ce prétendant. Il monte avec de l’argent, et pas celui de Carlyle puisque ces fonds sont alloué après les 5% et il se garde de commenter ces 500M€, la presse s’empressant d’interpréter les origines de cet argent et la faiblesse de sa main.
La stratégie psychologique est en marche.
La montée a 10% permet à monsieur Layani de faire une déclaration d’intérêt qu’il mènera en apparence, détournant l’attention sur l’état réel de ses financements et couvrant des alliés en coulisses puisqu’il monte au capital sur le marché. Il obtient également un pouvoir important pour la suite: le droit de provoquer une AG.
Les négociations deviennent tendues, il doit accéder aux syndicats, aux fonds obligataires et par sa déclaration d’intention, se mettre en ligne avec le CA d’Atos pour empêcher toute cession sans revue d’actifs. La partie est serrée mais monsieur Mustier est allergique aux entorses à la Loi, le CA négocie donc chaque euros pour que les cessions se fasse à un prix légalement acceptable.
Nous entrons alors dans la bataille médiatique, avec le narratif que nous connaissons: tuer la valeur d’Atos.
Finalement, les empereurs se retirent, mais ils attisent le feu en se retirant, le CA d’Atos décide d’aboutir au plan de purge final, faire passer toutes les dépréciations possibles.
Mais au passage, ils sont poussés par leur propre piège qui dépasse tout le monde et pousse un monsieur Layani prêt à passer à l’offensive: le feu de la cession devient incontrôlable et son coût devient impossible à dissimuler. La valeur d’Atos est détruite et par la même, le spectre de la sauvegarde, plan B d’Alexandre, devient l’option numéro 1 du CA.
Sauf que depuis 7 mois, beaucoup de choses se sont passées au capital.
-BOA a changé de stratégie pour préparer une sauvegarde: arrêter de driver la VAD et passer en équity swap à délivrer à partir du 8 Avril
- GS à subtiliser des millions de titres pour quelqu’un. Alexandre ou des fonds alliés à monsieur Layani?
Monsieur Layani est incontournable dorénavant et s’il est alliés avec des fonds obligataires, ils peuvent ensemble obliger une conversion de dette en actions qui feront de l’ensemble, les premiers actionnaires majoritaires du groupe.
Toutefois, monsieur Layani doit avoir acheté au marché plus de 20% du capital pour ne pas être inférieur au pool créancier, dans un équilibre des pouvoirs. Doit-il aller au delà et assurer les 29%? C’est possible car les mouvements de BOA et GS, si ce n’est pas des alliés, laisse entendre que le flottant a fondu et que chaque vote sera décisif. Le pourcentage d’abstention peut avoir fondu comme le flottant et donc le corum à atteindre bien plus élevé.
En bref, il est temps de compter et la VAD doit rendre au titre un cours compatible avec cette nouvelle réalité. Et par la même, rendre réalisable une partie de la symphonie pour répondre à l’équilibre de son plan: une AK avec DPS à un cours entre 15 et 20€ minimum.
Quid des financement derrière le leurre des 500M€? Je pense connaître ses alliés mais je me garde de tout dire, j’ai assez détaillé l’interprétation que je mène depuis 6 mois sur le forum.