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TOTALENERGIES : Les 3 raisons qui poussent TTE à vouloir être(principalement) coté à N-York.

03 mai 2024 07:45

Revalorisation de l’entreprise:
 La première est commune à la plupart des secteurs, les sociétés cotées aux États-Unis traitent régulièrement avec une prime de valorisation par rapport à leurs concurrentes européennes. C’est aussi le cas pour le secteur pétrolier. Exxon et Chevron ont un ratio cours sur bénéfices de 12 fois contre 7 à 8 fois pour TotalEnergies, BP et Shell, soit une prime de 50%.

Le conseil d’administration, nommé par les actionnaires, a pour obligation fiduciaire d’explorer
cette piste de revalorisation de l’entreprise.


2) Une approche plus pragmatique de la transition écologique

La deuxième raison découle de l’approche parfois dogmatique que l’Europe adopte vis-à-vis de la transition énergétique. Dans sa volonté d’être le meilleur élève de la lutte contre le réchauffement climatique, elle incite, dans ses discours comme dans ses lois, à bannir les énergies fossiles.

Il serait plus utile d’entreprendre une démarche réaliste qui consiste à accepter que la transition sera lente, qu’elle nécessitera une juxtaposition des systèmes énergétiques anciens et nouveaux et qu’il faudra des décennies pour que l’on puisse définitivement se passer des énergies fossiles.

La bonne stratégie consiste donc à accompagner les champions industriels nationaux qui se sont engagés à assurer la sécurité énergétique actuelle tout en préparant celle de demain. C’est exactement ce que fait TotalEnergies qui a les ingénieurs, le savoir-faire industriel et les moyens financiers de construire le système énergétique de demain.
‘‘
Ces « nouveaux » actionnaires américains n’ont pas d’opinion sur le lieu de cotation de TotalEnergies ou sur sa valorisation en bourse.

Laurent Chaudeurge
Porte-Parole de la Gestion de BDL Capital Management
BDL Capital Management

Pourtant l’entreprise reste parmi les plus critiquées en Europe par l’opinion publique, les personnalités politiques opportunistes mais aussi par la finance durable. Cette dernière, incarnée par la réglementation SFDR et des initiatives nationales comme le label ISR est trop manichéenne, elle souhaite qu’une entreprise soit « verte » ou qu’elle ne le soit pas.

TotalEnergies n’est ni l’une, ni l’autre et pourtant son rôle est primordial. C’est elle qui assure la transition de notre système énergétique et notre mutation vers un monde carbone neutre. Alors que ce statut de transition devrait être un paramètre clé d’une finance durable efficace, il est jusqu’à maintenant délaissé par l’ESG européen.

En revanche, les États-Unis, plus pragmatiques, ont compris que les énergies fossiles ont de la valeur car elle sont le réservoir qui permettra de financer la transition. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que M. Pouyanné constate que les « actionnaires européens vendent ou maintiennent leur participation et que les actionnaires américains achètent ».

3) L’essor de la gestion passive

Ce phénomène, le poids grandissant des investisseurs anglo-saxons au capital de TotalEnergies, est la troisième raison qui pousse le conseil à s’interroger.

Mais, sur ce point, le diable est dans le détail. La montée au capital des américains est avant tout la conséquence d’un phénomène insidieux : l’essor inexorable de la gestion passive au détriment de la gestion active.

Au niveau mondial, la gestion passive représente désormais 50% du capital des entreprises contre 22% en 2010. Elle est contrôlée par trois sociétés de gestion américaines, Blackrock, Vanguard et State Street, qui ont 75% de part de marché.

Ces « nouveaux » actionnaires américains n’ont pas d’opinion sur le lieu de cotation de TotalEnergies ou sur sa valorisation en bourse puisqu’ils sont « passifs ». Néanmoins, leur présence imposante se fait au détriment des actionnaires européens et légitime TotalEnergies dans sa réflexion.

Ce constat reflète une triste réalité : plus la gestion passive progresse, plus nous perdons le contrôle de nos entreprises européennes et les régulateurs y semblent indifférents, puisqu’ils s’attachent à favoriser son essor en légiférant dans son sens, comme en témoigne l’initiative « value for money » en France.

La réflexion de TotalEnergies sur sa place principale de cotation est l’occasion de réfléchir à l’Europe que nous souhaitons. Il nous faut plus de pragmatisme et plus de « laisser-entreprendre ». Il nous faut privilégier les résultats et la vitesse d’exécution, il nous faut réguler pour protéger et non pour empêcher la conduite des affaires.

C’est à ce prix que nous éviterons le syndrome du premier de la classe qui s’épanouit dans la théorie mais qui périt dans la pratique. Nous avons la volonté, les atouts, les compétences et les valeurs. Il nous manque juste le bon état d’esprit, mais sans lui le reste ne vaut rien.

Tribune rédigée par Laurent Chaudeurge, porte-Parole de la Gestion de BDL Capital Management.

5 réponses

  • 03 mai 2024 07:52

    Les politiciens européens font tout pour pénaliser le business. Puis ils se plaignent quand les entreprises quittent le territoire.
    Comment en est-on arrivé à ce niveau d' inconséquence ? 
    Il est urgent de redevenir sérieux.


  • 03 mai 2024 07:54

    SI ça se fait  il faudra être très pragmatique, objectif, et réaliste pour la suite de notre belle Entreprise, il y a une différence aussi à savoir d’être coté au Nasdaq plutôt que le Nyse , ça peut être aussi une porte ouverte pour une OPA amicale ou pas dans le futur, toutes les hypothèses sont possibles , et attention à la gestion passive des nouveaux actionnaires US
    ce ne sont pas des "philanthropes", c pourquoi il va falloir le conseil d'administration pèse bien le pour et le contre./


  • 03 mai 2024 07:57

    je précise que le Nasdaq est généralement considéré comme plus volatil, en grande partie en raison de la nature risquée des entreprises qu'il héberge. Le NYSE est souvent vu comme un investissement plus stable, mais potentiellement moins rentable.


  • 03 mai 2024 08:14

    j’espère que l'on aura déjà une approche à l' AG du 24 Mai ou du moins un résultat de décisions


  • 03 mai 2024 11:06

    sur un autre sujet :


    TotalEnergies renonce à faire appel dans son procès contre Greenpeace. Ethos contestera en justice le refus de TotalEnergies de présenter sa résolution en AG.


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