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CGG : Impact sur CGG

26 avr. 2024 13:34

"Ce que j'espère, c'est que certains se diront que cela rapportera plus de stocker du carbone que d'exploiter du pétrole", avance le ministre Roland Lescure.
Roland Lescure à Saint-Nazaire, le 28 mars 2024. ( AFP / LOIC VENANCE )
Roland Lescure à Saint-Nazaire, le 28 mars 2024. ( AFP / LOIC VENANCE )

À l'image d'autres pays, la France se lance dans le stockage souterrain de CO2, dans l'optique d'aider l'industrie à tenir ses objectifs de décarbonation. "Quatre ou cinq projets" ont été identifiés pour des tests en priorité dans d'anciens gisements pétroliers du pays ou alors en fin de vie.

Ce n'est certes pas le Texas et son sous-sol gorgé d'hydrocarbures, mais la France dispose aussi de gisements pétroliers, anciens ou toujours actifs , en région parisienne et dans le bassin aquitain, dont certains seront mis à contribution pour accueillir du CO2 émis par les industries.

Le ministre délégué à l'Industrie et à l'Énergie Roland Lescure va lancer vendredi 26 avril "un appel à manifestations d'intérêt" ciblant notamment les acteurs des hydrocarbures afin qu'ils proposent des projets d'enfouissement du CO2 en priorité dans ces gisements. Le gouvernement vise notamment les quelques entreprises qui produisent environ 1% du pétrole consommé en France, comme Vermillion, précise à l' AFP le cabinet du ministère.

L'annonce, qui sera faite officiellement vendredi lors d'une visite du ministre sur l'usine de Technip Energies à Sens (Yonne), marque "la concrétisation du lancement de la stratégie de stockage de la France". Elle s'inscrit dans les travaux de planification écologique et de décarbonation de l'industrie , CO2 qui réchauffent la planète.

"L'idée, c'est de renvoyer le pétrole d'où il vient, explique Roland Lescure dans Les Échos . Selon nos premières estimations, nous pourrions stocker au moins 800 mégatonnes de CO2 dans le sous-sol national, c'est-à-dire 50 ans des besoins de stockage carbone de notre industrie ! Ce sera bien moins cher que d'envoyer le CO2 en mer du Nord et nous avons tous les champions industriels dans l'Hexagone pour mener à bien ces opérations."

Les premières opérations "dès 2027"
"Les premières opérations de stockage devraient pouvoir commencer dès 2027", précise-t-il également.

Le captage et le stockage de carbone font partie des solutions vues comme nécessaires par les experts pour contenir le réchauffement de la planète, à condition de n'être pas utilisés comme un permis de continuer à polluer. "Il faut vraiment que ce soit des processus sans alternatives de décarbonation qui soient concernés", met en garde Anne Bringault, directrice des programmes au Réseau Action Climat.

"Ce que j'espère, c'est qu'au contraire, cela accélérera la sortie des hydrocarbures, que certains se diront que cela rapportera plus de stocker du carbone que d'exploiter du pétrole" , insiste Roland Lescure dans Les Échos .

Le ministre rappelle par ailleurs que le plan de décarbonation des 50 sites industriels les plus polluants, annoncé en novembre 2022, prévoit d'abord des mesures telles que "l'efficacité énergétique, de l'électrification, le remplacement du charbon par de l'hydrogène". "Le captage n'arrive qu'en dernier recours" , assure-t-il.

Fabricants d'engrais, cimentiers, chimistes, 37 industriels parmi les 50 les plus émetteurs ont fait part de leur besoin de capter et stocker le CO2 qu'ils ne peuvent supprimer par d'autres moyens en bout de leurs chaînes de fabrication, afin de respecter leur feuille de route de décarbonation. Ils ont évalué leurs besoins en captage à environ huit millions de tonnes en 2030, puis 16 millions à l'horizon 2040.

Une fois les sites potentiels de stockage signalés par les entreprises, d'ici au 26 juillet, une phase d'appel à projet sera ouverte jusqu'en décembre afin d'en évaluer les potentiels. L'objectif est que " début 2025, le stockage du carbone soit testé dans quatre ou cinq endroits en France" , indique le ministère.

"Opportunité de reconversion"
Roland Lescure y voit pour ces territoires encore liés à l'industrie du pétrole, "une opportunité de reconversion". "J'espère un débat aussi raisonné que possible", a-t-il indiqué en référence à d'éventuels enjeux d'acceptabilité de ces projets par le public.

Au moment des tests, ces projets pourront bénéficier d'une enveloppe globale encore provisoire d'"environ 20 à 30 millions d'euros" dans le cadre du programme France 2030. Ces tests devront vérifier que les puits sont bien étanches pour y accueillir du CO2.

"Il faudra aussi regarder toutes les conditions de surveillance, car ce sont les technologies qui ne sont pas mûres et il y a des risques de fuites à long terme", souligne Anne Bringault.

Pourquoi stocker en France ? "Il y a d'autres opportunités pour le faire : l a Norvège, le Danemark, envisagent de stocker du CO2 sur leur territoire" en eaux profondes, mais ces projets ont un "coût élevé", en raison du transport et de la technologie utilisée, en offshore, relève Bercy. "Stocker ce CO2 en France va donc permettre de diviser par deux ou trois le coût cumulé du transport et du stockage" par rapport à ces projets nordiques, dans laquelle la France restera associée, indique le ministère.


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3 réponses

  • 26 avril 2024 13:41

    jany7 
    Je retiens : « ce que j’espère… »
    Nous aussi on espère 😞 


  • 26 avril 2024 14:24

    Si c'est comme Bure, le 1er m3 n'est pas prêt d'être stockée....  


  • 26 avril 2024 14:26

    Si c'est comme à Bure, le 1er m3 n'est pas prêt d'être stocké....


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