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CGG : News Journal investisseurs

08 mars 2022 19:20

[Interview] Lenvolée des cours du baril favorise #CGG à moyen terme. La société met le cap sur de « nouveaux business », véritables relais de croissance. Sophie Zurquiyah, sa directrice générale et administratrice, a répondu à nos questions. trib.al/dddQHuV

CGG : « Lobjectif est de générer du cash-flow et de se désendetter »
INVESTIR.FR | LE 04/03 À 17:35 | MIS À JOUR LE 04/03 À 18:16
Lenvolée des cours du baril favorise la société à moyen terme. Elle met le cap sur de « nouveaux business », véritables relais de croissance.


Comment lannée 2021 sest-elle déroulée ? Etes-vous satisfaite des résultats du groupe ?
Oui, je suis satisfaite. Après une première moitié dannée difficile, nous avons terminé lannée comme nous lavions prévu. Nous avons donc très bien rattrapé notre retard au second semestre, en particulier dans le métier du multi-clients. Au premier semestre, les ventes de données ont été déprimées. Cétait une continuité de la seconde moitié de 2020, au pire de la crise sanitaire. Les compagnies internationales clientes ont été très touchées, elles ont dû se réorganiser et se repositionner en sociétés non plus purement pétrolières, mais orientées sur l« énergie » au sens large. Puis, il y a eu un fort rattrapage au cours des six derniers mois de 2021. Ainsi, sur la partie multi-clients, assez liée aux investissements en exploration, nous avons réalisé un quart de notre chiffre daffaires au premier semestre et les trois quarts, au second semestre.
Cette capacité de rebond ma beaucoup rassurée. Il y a un besoin de faire de lexploration, même si ce nest pas clairement annoncé par les pétroliers. Il y a eu un retard dans les achats de données sismiques, sauf en Norvège, qui a mieux résisté, grâce à la présence dune compagnie nationale très active et de sociétés indépendantes moins soumises à la pression environnementale. La partie imagerie du sous-sol est utilisée dans lextraction et la production pour optimiser le réservoir, et elle sest mieux tenue, grâce à un carnet plus long et au fait que les clients ont priorisé ce type dactivités. Dans les équipements, il y a eu une belle croissance. Là, nous vendons aux sociétés de services dacquisition geophysique, qui ont brutalement arrêté dacheter en 2020. Nous avons augmenté fortement les ventes déquipements dès le premier trimestre, avec de grosses affaires, au Moyen-Orient en particulier. Cette activité a progressé de 23% en 2021. Au niveau global de CGG, le chiffre daffaires est resté stable, ce qui est une bonne nouvelle. En cash, nous avons réussi à être positif (hors les 40 millions de dollars de refinancement de la dette), après prise en compte de 95 millions de cessions dactifs. Dans un contexte difficile, ces actifs ont pu être vendus à un bon prix. Ce qui est important aujourdhui, cest de retrouver de la croissance, afin de générer du cash pour pouvoir désendetter la société.
CGG a donc retrouvé une bonne dynamique des ventes. Quen est-il de la rentabilité ?

La société a généré un Ebitda de 337 millions de dollars, ce qui donne un ratio de 36 % et un résultat opérationnel courant retraité des éléments exceptionnels, de 78 millions, soit un taux de marge de 8%. CGG est donc une société profitable. Le vrai sujet, cest la génération de cash-flow. Lobjectif de CGG aujourdhui, cest de générer du cash-flow et de se désendetter.
Avez-vous pu relever les prix ?
Nous nen sommes pas encore là. Léquilibre entre loffre et la demande est toujours en faveur de nos clients aujourdhui. Mais on tient les prix, car nous avons des technologies essentielles pour nos clients. Quand nos concurrents ont baissé leurs prix, souvent entre 20% et 30%, nous navons pas suivi, mais cela ne veut pas dire quon a pu les augmenter. Nous avons un positionnement premium et nous avons du pricing power, mais pas encore au point de relever nos prix. Linflation, on commence à la sentir car elle est partout, mais on souffre surtout des problèmes de logistique et du manque de composants électroniques. Il ny a pas de hausse de coûts de matières chez Sercel, car lentreprise a du stock. Concernant les salaires, après deux ans sans augmentation, nous pensions agir cette année avant ces événements et là, nous allons évidemment effectuer un rattrapage.
Quel regard portez-vous sur les événements actuels en Russie et en Ukraine ? Etes-vous présents sur cette zone ?
Nous déplorons bien sûr le conflit en Ukraine, où nous ne sommes pas présents. Nous avons des équipes russes en Russie et nous nous inquiétons pour elles des conséquences. Cest une activité de vente déquipements sismiques, mais cela ne dépasse pas 40 millions de dollars, soit 4% du chiffre daffaires du groupe.
La remontée des cours du pétrole est plutôt bénéfique pour CGG...
La géopolitique a dopé les cours du brut, mais le baril est à un prix élevé aussi pour des raisons fondamentales liées à loffre et à la demande. Avant le conflit en Ukraine, nous avions déjà anticipé une remontée des cours du pétrole du fait des sous-investissements dans lexploration-production. Ils sont 30 % en dessous de ce quils devraient être pour satisfaire la demande, laquelle ne va pas baisser dans les dix à vingt prochaines années. Il faudra maintenir plus longtemps le niveau actuel de production. Nos clients gagnent énormément dargent en ce moment et génèrent beaucoup de cash-flows, mais sous la pression des investisseurs et des politiques, ils ont indiqué quils restaient très disciplinés en ce qui concerne leurs futures dépenses. Nous navons pas de chiffres fiables sur les augmentations des investissements mondiaux. Chaque entreprise fait des annonces, mais les sommes indiquées pourront varier au cours de lannée, en fonction de lenvironnement sur les marchés. Les seules à avoir vraiment annoncé des hausses entre 20% et 30%, ce sont les compagnies américaines présentes en terrestre, car elles sont plus réactives. Le lien direct entre les dépenses des clients et le prix du baril est moins fort quavant. Je suis malgré tout convaincue que les investissements dans lexploration-production devraient augmenter de 15% à 20%, après une chute de 40% depuis quelques années. On entre dans un cycle beaucoup plus favorable, avec une accélération de la dynamique pour CGG plutôt en 2023. 2022 sera une année où on se mettra en ordre de marche et où on va investir.
Comment se porte le marché de la sismique ?
Cela dépend des métiers. La partie acquisition sismique, doù nous sommes complètement sortis, souffre toujours de surcapacités. Dans nos trois métiers, les marchés ont réduit, mais nous y sommes très gros et nous avons augmenté nos parts de marché. Sur la partie imagerie, on a plus de 40%. Sur le multi-clients, on sest repositionné sur des bassins plus dynamiques, comme la Norvège, le Brésil, le golfe du Mexique et la terrestre aux Etats-Unis. Sur ce segment, nous sommes trois compagnies de taille équivalente, et CGG dispose de 26% de part de marché. Dans léquipement, nous dominons largement, avec 55% du marché. Nous avons profité en 2021 de la commercialisation de nouveaux produits, les capteurs de fond de mer, où la croissance a été très forte et le restera cette année.
Etes-vous optimistes pour 2022 ?
Lannée sera compliquée compte tenu des problèmes de logistique, dapprovisionnement en composants, de linflation, des contrecoups de la crise Covid, accentués par le conflit en Ukraine. Je suis optimiste sur la dynamique fondamentale de nos métiers. Nous ne sommes toutefois pas en première ligne de la reprise. Nous anticipons une croissance de 10% en global en 2022. Concernant Sercel, après une belle hausse en 2021, nous anticipons une année stable, mais on nest pas à labri dune bonne surprise. Dans limagerie et le multi-clients, il y aura une reprise cette année. Ce qui va nous aider, ce sont les mouvements de fusions-acquisitions. Par exemple, si la société X acquiert le groupe Y, qui possède des données sismiques au Brésil, et que X veut les conserver, elle devra nous racheter la licence dutilisation de ces données, car une licence est nominative. CGG vend les licences autorisant lutilisation de ces données, et nous les vendons de multiples fois. Cest notre modèle économique multi-clients. Je vous donne un exemple exceptionnel : nous avons pu vendre au fil des années environ 100 fois des données sur un bloc très prisé dans le golfe du Mexique. Janticipe une accélération de lactivité dans nos métiers plutôt en 2023, compte tenu des besoins de relancer les productions dhydrocarbures.
Les cessions dactifs sont-elles terminées ?
Concernant les actifs importants, il ny a pas de projet immédiat. Mais si nous sommes approchés de lextérieur, nous étudierons les offres au cas par cas. Nous avions été dans cette situation pour la vente de GeoSoftware, qui a fait suite à de nombreuses propositions de rachat.
Concernant votre bilan, quallez-vous faire pour réduire lendettement ?
Noubliez pas que lEbitda a été divisé par deux entre 2019 et 2020. La dette qui paraissait alors au bon niveau est devenue bien trop lourde, dautant que nous investissons de lordre de 200 millions de dollars par an dans le multi-clients, auxquels sajoutent 70 millions dans nos autres activités et dans la recherche. Nous avons restructuré lensemble de notre dette. La prochaine première échéance a été repoussée à 2027 et le taux dintérêt sur cette dette a été abaissé à 8,25 %. Nous pouvons aussi compter sur 319 millions de dollars de liquidités et on bénéficie de nouveau dune facilité de crédit à hauteur de 100 millions. Nous devons donc avoir des relais de croissance pour générer davantage dEbitda.
Quels sont vos relais de croissance ?
Nous avons ciblé des métiers assez proches des nôtres et identifié onze domaines dactivité dans trois marchés : les sciences du numérique, la transition énergétique et, enfin, la surveillance et lobservation notamment des infrastructures. Nous allons, par exemple, aider les entreprises minières à localiser des minerais, comme le nickel, le cobalt, le lithium, etc. Nous pouvons aussi aider à caractériser les réservoirs pour séquestrer le carbone. Autre exemple, nous pouvons poser des capteurs sur des ponts ou des barrages pour mesurer en temps réel leur état de vieillissement. Ils donnent des informations qui permettent danticiper les besoins de maintenance et déviter les incidents. Dans le cloud, notre puissance de calcul scientifique est phénoménale. Nous sommes la dixième plus grosse puissance de calculs au monde, avec 291 pétaflops. Nous envisageons de louer la partie non utilisée de nos capacités à dautres entreprises dans lénergie, pour y réaliser leurs besoins de calculs scientifiques mais aussi y stocker lensemble de leurs données géologiques, sismiques et autres du sous-sol. Nous avons aussi lintention de nous positionner dans dautres secteurs porteurs pour le calcul scientifique, comme la santé, lautomobile, etc. Nous avions trois divisions, ce sera notre quatrième pilier. 150 personnes y travaillent déjà et nous continuons dembaucher. Notre ambition est que ces « nouveaux business » représentent plus de 20% de notre chiffre daffaires en 2025, contre 5% aujourdhui. Grâce à eux, nous changeons de profil. Nous nous orientons vers des métiers technologiques avec des contrats plus longs. Nous serons donc moins dépendants du pétrole.
Comment CGG participe-t-il à la transition énergétique ?
CGG émet très peu de CO2, soit 45 kilotonnes en 2021 pour les scopes 1 et 2 que nous contrôlons. De plus, nous aidons nos clients à mieux identifier le sous-sol, donc nous leur permettons doptimiser leur forage et déviter des échecs, ce qui réduit la pollution. En outre, nous agissons pour verdir lélectricité utilisée par notre puissance informatique, nous sommes déjà à 36% délectricité verte en 2021.
La rémunération de la direction est-elle liée aux performances de CGG dans lenvironnement ?
Oui, bien sûr. Les objectifs de ma rémunération liés à la santé, à la sécurité et à lenvironnement vont passer de 20% en 2021 à 30% cette année. Je suis, par ailleurs, très fière que le pourcentage de femmes dans le top management soit passé en un an de 21% à 24%.
Pensez-vous à un changement de nom ?
Ce nest pas impossible. Nous y réfléchissons. Notre profil est en train de se transformer en une entreprise technologique et nous lavons déjà pris en compte dans la présentation de la société sur notre site Internet.
Comment expliquez-vous que votre cours ne rebondisse pas ?
Il y a dabord un manque dappétit des ­investisseurs pour le secteur pétrolier. Ensuite, nous sommes une entreprise de taille moyenne, donc moins visible que les grandes. En outre, nous navons pas de comparable. De plus, certains investisseurs qui ne nous ­connaissent pas bien pensent que nous dépendons encore de lacquisition sismique en crise, dont nous sommes sortis. Notre évolution stratégique vers les « nouveaux business » nous fera progressivement entrer dans le secteur de la haute technologie, mieux valorisé.

11 réponses

  • 08 mars 2022 19:40

    "Comment expliquez-vous que votre cours ne rebondisse pas ?"

    attendez la semaine prochaine!


  • 08 mars 2022 19:44

    Très intéressante interview, de plus, faite le 4 mars, donc avant le rebond, mais très rassurante sur la suite à MT et LT. La dernière question"comment expliquez vous que le cours ne rebondisse pas" n'aurait sans doute pas été posée aujourd'hui!


  • 08 mars 2022 22:10

    ce qui est excellent en fait, cest la chronologie des infos en faveur de CGG après ce bel article. Boris Johnson doit annoncer son intention d'exploiter de nouvelles zones de la mer du Nord pour les réserves de pétrole et de gaz, ça cest excellent pour CGG. Puis quelques heures plus tard, Biden rajoute une couche avec un embargo sur le gaz, le pétrole et le charbon russes. Bref, que du bons pour CGG. Il faut être clair , les investisseurs iront mettre leur sous dans des actions créateurs de valeur et non sur une action qui pourrait subir les dommages dun Krach boursier. Simple avis :)


  • 09 mars 2022 09:26

    CGG fait partie des valeurs recommandées la semaine dernière, et sur laquelle nous avons même renforcé la position sur un cours d'achat de 0.75€.
    Aujourd'hui le titre gagne 14% et prend la tête du SRD, dans un marché boursier qui ne tient pas.
    Pour notre part nous sommes à plus de 25% de gains sur cette position, en une semaine.
    Alors qu'une analyse graphique est en ligne (francebourse), voici un suivi de la position :
    Le graphique (très important sur cette valeur) montre que le titre vient de s'échapper par le haut d'un canal haussier très mou. Du coup les 1€ sont à portée de mains puis les 1.10€ possibles.
    Les vendeurs à découvert sont probablement en train de se racheter.
    Excellent.

    Mais si le titre monte, c'est aussi en raison des bonnes annonces de jeudi dernier, que le marché se met à regarder.

    Le groupe affiche une dette nette (après IFRS 16) de 989 millions d'euros.
    Selon le groupe : "En 2022, le chiffre d'affaires des activités de CGG devrait augmenter d'environ 10 % et la marge d'EBITDA des activités de CGG en 2022 devrait augmenter à hauteur d'environ 39-40% grâce au plein impact des économies de coûts, de la croissance des revenus et d'un mix d'activités plus favorable. "

    Traduction simple :
    En 2021 l'EBITDA est de 344M€. En 2022 celui ci devrait donc s'établir autour de 480M€.
    Un ratio VE/EBITDA de 5 (ce qui n'est pas élevé) donnerait une VE de 2400M€. Mais on ne peut pas viser plus de 5 en l'absence de résultat net positif car ce dernier restera négatif en 2022.
    Soit une capitalisation de 1400M€ (en comptant une dette de 1 milliard)
    Soit un cours de bourse de 2€!
    C'est dire qu'il y a de la marge de hausse... Surtout que le contexte est porteur

    Donc : CONSERVER

    Objectif remonté à 2e

    Détention : oui (petite ligne achetée en même temps que vous vers 0.75)

    RAPPEL 

    Site HIBOO .fr voit CGG x8


  • 10 mars 2022 15:05

    Le site :

    HIBOO .fr 

    Voit CGG ×8 !!!


  • 10 mars 2022 15:16

    le jour ce leve pour cgg


  • 10 mars 2022 15:36

    C'est HIBOO.expert pas .fr


  • 10 mars 2022 15:42

    cours VK cours CGG EN PHASE 


  • 11 mars 2022 09:31

    Le site HIBOO .fr a fait une excellente Analyse sur CGG


  • 11 mars 2022 09:42

    MAGNIFIQUE  !
    MERCI LILAS !!!!!


  • 11 mars 2022 09:42

    MAGNIFIQUE  !
    MERCI LILAS !!!!!


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