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ATOS : Decryptage les Echos mandataire ad hoc

06 févr. 2024 09:52

Par Marina Alcaraz
Publié le 5 févr. 2024 à 18:28Mis à jour le 5 févr. 2024 à 19:11article

Nouveau rebondissement dans le feuilleton Atos avec la désignation d'un mandataire ad hoc. Cette tierce partie va jouer le rôle de facilitateur, de médiateur entre la société en difficulté et les banques.

Cette nouvelle étape ne signifie aucunement que l'ex-fleuron français est entré dans une procédure collective (sauvegarde, redressement, liquidation), mais plutôt qu'elle a besoin de temps et de soutien pour trouver une solution. L'enjeu est énorme : la société cotée doit faire face à un mur de dettes relativement rapidement avec 1,5 milliard d'euros de dette (« term loan ») arrivant à échéance début 2025 sous réserve de deux extensions, ainsi que 1,25 milliard d'euros en emprunts obligataires, arrivant à échéance fin 2024 et mi-2025. Au total, si l'on considère les différents prêts, facilités de crédit et obligations jusqu'en 2029, il s'agit de 4,8 milliards.
Une certaine pression sur les créanciers

Le groupe informatique a entamé des discussions depuis quelques semaines avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière, mais n'est pas parvenu à un accord à ce stade. Atos doit négocier un syndicat de 22 banques. « L'appel à un mandataire ad hoc est une façon de rechercher une solution consensuelle mais aussi une façon de mettre une certaine pression sur les créanciers en leur disant : l'alternative est une procédure collective dans laquelle les solutions s'imposeront aux créanciers », explique Pierre-Alain Bouhénic, spécialiste des restructurations chez Moncey Avocats.
Lire aussi :

Atos demande du soutien pour refinancer sa dette, le cours de Bourse s'écroule

ENQUÊTE - Chez Atos, le plan de sauvetage prend l'eau

Dans la pratique de marché, les banques consentent souvent un « standstill » (suspendre les paiements sans provoquer l'exigibilité du crédit), le temps de la négociation, selon le spécialiste. Mais Atos peut sans doute vouloir faire davantage : renégocier la dette, soit en étendant la maturité (donc le délai pour rembourser), soit en consentant un abandon d'une partie des dettes - il n'a pas précisé les objectifs précis. Quoi qu'il en soit, du temps permettrait à Atos de réaliser les cessions qu'il envisage et ainsi de faire entrer du cash dans ses caisses. « Si l'on se place du côté des banquiers, on peut comprendre une certaine réticence, compte tenu de la faible visibilité sur le business d'Atos dans un futur assez proche », commente un analyste.
Abandons de créances

Ce type de médiation est relativement courant pour les sociétés en difficulté qui tentent d'éviter au maximum la sauvegarde ou liquidation, des procédures qui peuvent entraîner une fuite des clients et des fournisseurs, et ainsi précipiter le déclin de l'entreprise. Ce fut par exemple le cas de Conforama (dont la révélation par le magazine « Challenges » avait d'ailleurs entraîné des poursuites à son encontre), de Rallye (holding de Casino), de Royal Monceau… Souvent, pour des sociétés non cotées, les mandats sont confidentiels.
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SERIE - Scission, dette : pression maximale sur Atos en 2024

Toute la question est désormais de savoir si le groupe informatique va trouver un terrain d'entente avec les banquiers, avec l'aide de son mandataire. Ou s'il faudra aller plus loin… « S'il y a procédure collective, le tribunal pourra imposer un étalement de la dette jusqu'à un maximum de dix ans et plus probablement des abandons de créances », reprend Pierre-Alain Bouhénic. Ce à quoi ni les créanciers, ni la société - qui a besoin d'avoir le soutien des banques - n'ont vraiment intérêt…

6 réponses

  • 06 février 2024 10:28

    Excellente analyse de Maître  Bouhénic


  • 06 février 2024 10:31

    "Atos a besoin de temps et de soutien"


  • 06 février 2024 10:39

    Ne soyons pas naïfs.Il est peu probable qu' Atos obtienne bcp de son pool bancaire qui constate now les dégats depuis 3 ans . Ils ne vont pas augmenter leur engagementsans sureté ! Ils accorderont peut être un petit délai sous la pression de l' E mais sans plus


  • 06 février 2024 10:43

    malheureusement pour trouver des solutions au remboursement es dettes les actionnaires seront mis au second plan  à CT  et à MT ( bénéfices pour rembourser la dette donc pas de dividendes)


  • 06 février 2024 11:14

    L'état attend tranquillement les 1€ pour nationaliser , même stratégie qu'EDF


  • 06 février 2024 11:19

    Mouais  les dettes   d atos  qui va payer ?


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