ATOS : Layani au conseil d administration

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24 janvier 2024 •07:15

https://www.google.com/amp/s/www.bfmtv.com/amp/economie/david-layani-va-entrer-a u-conseil-d-atos_AN-202401230849.html

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24 janvier 2024 •07:16

Le fondateur de OnePoint occupera l’un des deux sièges d’administrateurs que le groupe informatique lui offre. Il veut s’imposer dans la stratégie d’Atos qui entame sa restructuration.
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Il joue son va-tout chez Atos. Selon nos informations, le fondateur de OnePoint, David Layani va entrer au conseil d’administration du groupe de services informatiques, confirmant une information de La Lettre de l’Expansion. Sa nomination sera annoncée dans les prochains jours, "les discussions techniques se poursuivent mais sur le fond, la décision est prise", expliquent plusieurs sources proches du dossier.

David Layani avait demandé à être représenté au conseil d’administration d’Atos avec trois sièges. Il n’en récupère que deux, un nombre habituel pour des participations un peu supérieures à 10%. Il siègera lui-même comme administrateur et a aussi proposé la nomination d’Helen Lee Bouygues. Proches de plusieurs fonds d’investissement, elle a participé à plusieurs restructurations comme Conforama, Latécoère ou CGG. Preuve qu’Atos prend le même chemin.


Discussions cruciales
Fin octobre, OnePoint est devenu premier actionnaire d’Atos dont il détient désormais 11,4%. Il a investi 80 millions d’euros mais le cours a baissé d’environ 25% depuis. David Layani va chercher à peser sur la stratégie du groupe, à son bénéfice. Il n’a jamais caché son souhait de racheter les activités de transformations digitales d’Atos qui réalisent un peu plus de 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour un peu plus de 35.000 salariés dans le monde. Pour cela, il est prêt à investir entre 300 et 400 millions d’euros grâce à un prêt du fonds américain Carlyle.

Dans les prochains jours, Atos doit finaliser ses négociations avec Daniel Kretinsky pour la vente de ses activités historiques de gestion de parcs informatiques. Plusieurs sources proches du dossier estiment qu’elles ont peu de chance d’aboutir. "On reste engagé et nous souhaitons réaliser cette transaction mais pas à n’importe quel prix", ajoute une autre source du groupe. L’issue de ces pourparlers seront décisifs pour l’inévitable restructuration des 4,8 milliards d’euros de dette d’Atos.

Stas35

24 janvier 2024 •08:08

Et si les 2 deals se réalisaient , airbus et Krétinski ?