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USA 2020-A 48h du scrutin, Trump dans l'Iowa et le Michigan
information fournie par Reuters 01/11/2020 à 22:52

par Steve Holland et Trevor Hunnicutt

DUBUQUE (Iowa)/PHILADELPHIE, 1er novembre (Reuters) - A deux jours de l'élection présidentielle aux Etats-Unis, Donald Trump a lancé dimanche le sprint final de sa campagne dans deux des Etats les plus disputés, l'Iowa et le Michigan, pour tenter de faire mentir les sondages qui continuent de le donner battu par Joe Biden.

Menacé de devenir le premier président sortant incapable de décrocher un deuxième mandat depuis George H.W. Bush en 1992, Donald Trump s'est lancé dans une tournée électorale de dernière minute sans aucun répit qui devait le mener aussi en Caroline du Nord, en Georgie et en Floride, tandis que son rival démocrate se contentait d'un meeting - en "drive in" pour cause de crise sanitaire - sur le parking d'une église en Pennsylvanie.

Lors de sa première apparition publique de la journée à Washington, au nord de Detroit, le président sortant s'est adressé à une foule animée dans le froid matinal. Répondant aux cris "On vous aime", il a déclaré: "Je vous aime aussi. Si ce n'était pas le cas, je ne serais pas là parce qu'il gèle par ici."

"Vous feriez mieux d'aller voter", a-t-il ensuite lancé à ses partisans.

L'homme d'affaires devenu président a assuré qu'il remporterait de nouveau la présidentielle dans le Michigan, mettant en avant son action en faveur des créations d'emplois dans l'automobile, un sujet clé dans l'Etat.

"Nous avons fait revenir votre industrie automobile. Votre industrie automobile était achevée. Vous n'auriez plus rien", a-t-il dit.

Les effectifs de la construction de voitures dans le Michigan ont en fait diminué d'environ 5.000 depuis sa prise de fonctions, ceux des équipementiers de 13.000 environ.

A Dubuque, dans l'Iowa, le candidat républicain s'est adressé aux agriculteurs de cet Etat gros producteur de maïs en assurant une nouvelle fois qu'il s'apprêtait à y remporter le scrutin, comme il y a quatre ans.

93 MILLIONS D'AMÉRICAINS ONT DÉJÀ VOTÉ

Joe Biden conserve une avance confortable dans les sondages sur les intentions de vote à l'échelle nationale; la dernière enquête Reuters-Ipsos, réalisée du 27 au 29 octobre, lui donne ainsi 51% contre 43% à Donald Trump.

Mais les scores sont bien plus serrés dans les Etats les plus disputés, susceptibles de faire basculer d'un côté comme de l'autre le collège électoral des 270 grands électeurs qui élira formellement le prochain président en janvier.

L'issue du scrutin est ainsi indécise en Floride, en Caroline du Nord et dans l'Arizona, montre l'enquête Reuters-Ipsos, alors que Donald Trump accuse un retard de sept points en Pennsylvanie et de 10 points dans le Michigan et le Wisconsin.

En 2016, face à Hillary Clinton, Donald Trump avait remporté la Pennsylvanie, le Wisconsin et le Michigan, trois Etats qui votaient jusqu'alors démocrate depuis plusieurs décennies.

Les sondages prédisent aussi un résultat serré dans l'Iowa.

Joe Biden devait continuer de faire campagne dimanche et lundi en Pennsylvanie, son Etat natal, et il a ajouté à son programme un arrêt dans l'Ohio lundi, signe que son équipe juge qu'il peut remporter cet Etat.

Donald Trump, lui, a prévu pas moins de dix réunions publiques en deux jours, avec pour la seule journée de lundi la Caroline du Nord, la Pennsylvanie, le Wisconsin et un retour dans le Michigan.

L'élection s'annonce par ailleurs inhabituellement serrée au Texas, un Etat longtemps considéré comme acquis au camp républicain.

Quelque 93 millions d'électeurs ont déjà voté par anticipation ou par correspondance, selon l'U.S. Elections Project, une mobilisation sans précédent perçue comme favorable à Joe Biden.

Donald Trump a affirmé à de nombreuses reprises depuis le début de la campagne, sans en apporter la preuve, que le vote par correspondance favorisait la fraude électorale et il s'est refusé à promettre une transition en douceur si les résultats le donnent perdant.

Dimanche, il a aussi déclaré faire campagne contre "un politicien corrompu" et un "idiot", en dénonçant "un gang de gauchistes".

(Avec Jan Wolfe, Doina Chiacu et Susan Cornwell; version française Marc Angrand)

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