L'action Schneider Electric grimpe déjà de 13% depuis le début de l'année. (© Schneider Electric)
Le titre s'est envolé de 5,95% le 20 février, touchant un nouveau plus-haut historique à 105,5 euros. Les comptes 2019 ont été marqués par une nouvelle amélioration de la rentabilité et une envolée du flux de trésorerie disponible. Le repositionnement depuis plusieurs années du fabricant d'équipements électriques vers des activités plus immatérielles porte ses fruits. Décryptage et conseil.
Le spécialiste des équipements électriques a fait état d’une performance financière record en 2019. Pour un chiffre d’affaires en hausse de 5,6% à 27,1 milliards d’euros, son résultat net part du groupe a grimpé de 3,4% à 2,4 milliards.
Surtout, la marge opérationnelle ajustée a bondi de 0,70 point de pourcentage (à données comparables), à 15,6% des ventes. Le flux de trésorerie disponible s’est même adjugé 65,4% à 3,47 milliards d’euros.
La croissance interne des ventes s’est maintenue à un rythme solide au quatrième trimestre : +3% (+4,2% sur l’ensemble de l’exercice).
Un succès qui repose sur trois piliersPour Jean-Pascal Tricoire, le PDG de Schneider Electric, les succès du groupe reposent sur trois piliers développés depuis plusieurs années : le cap mis sur l’efficacité énergétique et le développement durable, le fort développement des activités digitales (incluant les objets connectés) et de services qui représentent la moitié des ventes, et le poids croissant des pays émergents dans le chiffre d’affaires (45%).
Parallèlement, le groupe poursuit l’optimisation de son portefeuille, avec la cession de 0,6 milliard d’euros d’actifs sur un objectif de 1,5 à 2 milliards à «examiner» au cours de la période 2019-2021.
La progression de la marge l’an dernier a été rendue possible grâce à des gains de
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