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Que faire quand la Bourse chute ?
information fournie par Café de la Bourse 15/06/2020 à 10:35

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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Les placements en Bourse se caractérisent par le risque de perte en capital. Cela signifie que les variations de cours des titres détenus en portefeuille peuvent avoir une incidence négative sur votre capital investi. En d'autres termes, vous pouvez perdre de l'argent.

Cela explique pourquoi les investisseurs, même les plus expérimentés, peuvent devenir nerveux lorsqu'une crise approche, que les marchés financiers deviennent baissiers et que la récession n'est pas loin. Il ne s'agit cependant pas d'une catastrophe insurmontable et, les cycles économiques se répétant, vous rencontrerez vraisemblablement dans votre carrière d'investisseur plusieurs épisodes semblables. Alors, que faire ? Comment réagir en cas de retournement de tendance et que les marchés deviennent baissiers ? La marche à suivre en 4 étapes !

Liquider les positions risquées

Trop d'investisseurs en Bourse, lorsqu'ils sentent que le retournement est imminent, vendent tous leurs titres. Mais il est plus judicieux de se débarrasser uniquement des positions les plus risquées, comme celles d'entreprises très endettés, qui présentent des antécédents de forte volatilité ou encore celles qui appartiennent aux secteurs dont on anticipe qu'ils seront les plus touchés par la crise si, comme dans le cas présent, en raison de la nature même de la crise (d'origine sanitaire), certains secteurs d'activité souffrent davantage que d'autres, comme le tourisme et l'hôtellerie-restauration par exemple.

Il n'est pas nécessaire de vendre ses titres les plus à potentiel ou les plus défensifs comme certaines valeurs technologiques ou pharmaceutiques. En outre, vous multiplierez les ordres de Bourse (et donc devrez payer des frais courtage) en vendant tous vos titres puis en les rachetant tous lorsque la crise sera passée. Il peut aussi être judicieux de couvrir votre portefeuille avec des produits dérivés.

Se constituer un matelas de cash

En période de crise, « cash is king ». Pour vous constituer un matelas de liquidité, il pourra être judicieux de stopper momentanément vos investissements réguliers ou encore de ne pas réinvestir systématiquement les dividendes des sociétés que vous détenez en portefeuille. La thésaurisation (le fait de conserver en cash une somme d'argent) vous permettra en effet de traverser la tempête relativement indemne si les marchés tournent au vinaigre. Même si vos actions perdent beaucoup de valeur, le fait d'avoir un matelas de cash prêt à être réinjecté dès que le contexte macroéconomique se sera éclairci pourra vous permettre de vous positionner au meilleur moment. Et les gains enregistrés lors de la remontée du marché après un récent krach peuvent aider à compenser les pertes des actions que vous déteniez pendant le ralentissement !

Attention tout de même à ne pas louper le coche et à ne pas conserver vos liquidités dans la durée. La thésaurisation n'est pas une solution à long terme. Les taux d'intérêt des comptes et livrets d'épargne sont très faibles et, combinés à l'inflation, ces taux peuvent même être négatifs, ce qui signifie que votre argent pourrait finalement perdre de la valeur.

Privilégier les placements à revenus fixes

En cas de très forte volatilité et dans un marché baissier, il peut être plus judicieux d'investir dans des placements à revenu fixe comme les obligations par exemple. Les prix des obligations ont normalement tendance à évoluer inversement par rapport au marché boursier, donc lorsque les cours des actions baissent, les prix des obligations augmentent. Attention cependant, en cas de ralentissement important du marché, les prix des obligations peuvent chuter aussi, dans le sillage des actions.

Il est recommandé de diversifier ses placements et d'investir à la fois dans les obligations corporate (émises par des sociétés) et des obligations d'État, en choisissant bien sûr des émetteurs fiables pour lesquels le risque de défaut est relativement faible. Attention, si le rendement des obligations est fixe, en revanche, le prix du titre sur le marché secondaire peut considérablement fluctuer, à la hausse comme à la baisse.

Acheter les titres injustement massacrés

Le célèbre investisseur Warren Buffett a partagé un jour ce joyau de sagesse dans sa lettre annuelle aux actionnaires : « Nous essayons simplement d'être inquiet lorsque les autres sont avides et avides lorsque les autres sont inquiets ». Cela signifie qu'il faut être très prudent lorsque les marchés sont sur leur plus hauts et que les investisseurs sont confiants, et qu'il faut être prêt à saisir toutes les opportunités qui se présentent lorsque les marchés ont subi une forte décote et que les investisseurs sont inquiets, signe qu'une forte reprise du marché pourrait se profiler à l'horizon.

Cette stratégie n'est pas sans risque. Bien qu'investir dans un marché baissier porte souvent ses fruits, il est possible que le marché n'ait pas encore atteint son creux. Mais lorsque le marché commencera enfin à rebondir, vous profiterez de gains plus importants que ceux qui n'ont pas acheté pendant la chute des cours.

Attention tout de même, il n'est pas question d'acheter pour acheter. Le stock-picking doit être au cœur de votre stratégie et vous devrez sélectionner des sociétés aux fondamentaux solides dont le cours de Bourse ne reflète pas leur réelle valeur. Les périodes de crise sont en effet les meilleurs moments pour acheter des titres sous-cotés, injustement massacrés. Elles permettent en effet d'acquérir à des prix raisonnables les sociétés qui vous ont toujours fait rêver et que vous n'aviez pas acheté en raison d'un prix du titre trop élevé.

6 commentaires

  • 15 juin 15:18

    faire les soldes !


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