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Morosité sur les Bourses européennes, records à Wall Street
information fournie par AOF 16/05/2024 à 17:48

(AOF) - Les marchés actions européens ont fini en territoire négatif au lendemain de la publication de données rassurantes sur l’inflation américaine. Le CAC 40 a perdu 0,63% à 8188,49 points et l’EuroStoxx50, 0,58% à 5071,14 points. De l’autre côté de l’Atlantique, les indices américains s’affichent par contre en territoire positif avec un Dow Jones en croissance de 0,29%, vers 17h30, se maintenant au-dessus de la barre des 40000 points franchie ce jeudi. Le S&P500 a touché un nouveau plus haut historique à plus de 5322 points.

Les statistiques du jour ont donné l'image d'une économie américaine moins dynamique qu'attendu.

L'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie est ressorti à 4,5 en mai, soit un niveau inférieur au consensus de 7,7, après 15,5 en avril. 1,44 million de permis de construire ont été enregistrés en avril en rythme annuel aux Etats-Unis, alors que le consensus visait 1,48 million, après 1,485 million en mars.

La production industrielle est restée stable en avril aux Etats-Unis alors qu'elle était attendue en hausse de 0,1% après une hausse de 0,1% en mars. Enfin le nombre d'inscriptions au chômage s'élevait à 222000 la semaine dernière aux Etats-Unis contre un consensus de 219000 après 232000 la semaine précédente.

" Le consommateur américain porte le monde sur ses épaules ", affirme Colin Graham, responsable des Stratégies multi-actifs chez Robeco, soulignant que " l'économie des États-Unis, tirée par la résilience de la consommation, a été le principal moteur de croissance de l'économie mondiale au lendemain de la pandémie ", et que " tout porte à croire que cette tendance se poursuivra tout au long de 2024 ".

L'investisseur s'attend cependant à un éventuel "déstockage" de la main-d'œuvre après la situation de rétention post-Covid, car les PME réévaluent leurs coûts et licencient des travailleurs. Cela aura pour effet "d'inverser la vapeur de l'exceptionnalisme de la consommation américaine", car "la croissance des salaires ralentirait plus rapidement si le taux de chômage américain passait au-dessus de la barre des 5 %".

Côté valeurs, Elior a flambé après avoir dévoilé un Ebitda en hausse de 144% au premier semestre. Ubisoft a en revanche dévissé sur des prévisions décevantes pour l'exercice en cours.

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