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Les règles d’or pour appréhender les biotechs
information fournie par Café de la Bourse 15/06/2020 à 13:54

(Crédits photo : Flickr - hcc public information office )

(Crédits photo : Flickr - hcc public information office )

Alors que la pandémie de Covid-19 et le confinement des populations induit par celle-ci a contraint l'économie à tourner au ralenti, les marchés actions accusent une forte baisse. Seuls certains titres liés au secteur de la santé par exemple affichent des cours haussiers. Il est tentant alors d'envisager une incursion sur le marché particulièrement volatil et risqué mais aussi potentiellement très rémunérateur des Biotechs et Medtechs. Comment s'y prendre, quelle est la bonne conduite à adopter ? Découvrez dans cet article 4 règles d'or pour appréhender ce secteur.

Investir de l'argent que l'on est prêt à perdre

D'abord, il conviendra de n'investir dans ce secteur hautement risqué que des sous que vous êtes prêts à perdre. En effet, les profits peuvent être réellement importants en cas de succès (mise au point d'un vaccin ou d'un nouveau médicament par exemple) mais les pertes peuvent aussi être conséquentes en cas d'échec comme un essai clinique non concluant ou la non-obtention d'une mise sur le marché d'un produit.

En outre, les biotechs et medtechs, de par leur nature même, se caractérisent par un fort cash burn. En cas d'échec, tous les sous investis dans le projet (et il s'agit souvent de sommes colossales) l'ont été en pure perte et les actionnaires subissent ce revers de plein fouet puisque les fonds propres de ces sociétés très gourmandes en liquidité sont souvent très faibles.

Diversifier son placement

On l'aura compris, les bénéfices peuvent être astronomiques en cas de succès et les pertes immenses en cas d'échec. Plus alors que pour n'importe quel investissement, la diversification est de mise. Pas question de mettre tous ses œufs dans le même panier. On n'investira donc qu'une petite partie de son capital sur ce secteur à haut risque et surtout, on multipliera les investissements dans des sociétés différentes. Pas question de réaliser un investissement sur une seule biotech ou medtech. Mieux vaut par exemple investir 1 000 euros dans 10 projets différents que 10 000 euros dans un projet afin de lisser le risque au maximum car, même ainsi, il restera bien présent et vous pourrez perdre en partie, voire en totalité, votre investissement.

S'intéresser au secteur

Pas question également de choisir au hasard les biotechs et medtechs dans lesquelles investir. Il est impératif de s'intéresser au secteur, d'éplucher les publications et articles sur la thématique, de lire quelques ouvrages sur le sujet même. Cela vous permettra de comprendre ce secteur très prisé des investisseurs mais pourtant pas toujours compris par eux en raison d'un degré de technicité assez élevé. Et surtout, sélectionnez les valeurs à mettre en portefeuille sur des critères solides, réels et bien définis comme les avantages concurrentiels, la solidité de la trésorerie, l'attractivité du cours de Bourse, les perspectives de croissance, etc.

Suivre de très près les sociétés dans lesquelles on est investi

Enfin, il est absolument indispensable de suivre avec attention l'actualité des valeurs détenues en portefeuille. Rappelons que ce type d'investissement est hautement spéculatif. Il existe de très nombreux levier de création de valeur dans la vie d'une biotech, qu'il faut voir comme autant de possibilités d'empocher une plus-value, à condition bien sûr de connaître les prochaines échéances cruciales des sociétés sur lesquelles vous avez investi, comme un essai clinique réussi, une autorisation de mise sur le marché, une signature d'accord de licence avec un grand groupe, etc. Saisissez les opportunités dès qu'elles se présentent et prenez vos gains tant qu'il en est encore temps.

2 commentaires

  • 15 juin 14:18

    C'est exactement comme ça qu'il faut l'aborder... le crédit d'impôt en moins, mais les chances de plus-values en plus !


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