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La valeur du jour à Paris - Atos a reçu 4 offres de restructuration et rejeté une
information fournie par AOF 06/05/2024 à 11:20

(AOF) - En forte hausse à l'ouverture, Atos recule désormais de 3,64% à 2,09 euros après avoir indiqué qu’il examinera trois offres de restructuration sur les quatre présentées. Le groupe informatique en difficulté a souligné que sa restructuration impliquera " probablement des changements radicaux dans la structure de capital de la société " et il a rappelé qu’elle " entraînera une dilution massive des actionnaires existants d'Atos ". Il sélectionnera une offre d'ici le 31 mai et prévoit de parvenir à un accord final de restructuration financière d'ici juillet 2024.

Le groupe a reçu des offres de la part d'un groupe de créanciers obligataires et de banques, de l'homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky associé au fonds Attestor, de son principal actionnaire OnePoint associé à Butler Industries et de Bain Capital. Cette dernière offre a été rejetée car elle " ne répondait pas aux objectifs déclarés de la société de prendre en compte l'ensemble de son périmètre ".

Le groupe informatique a fait par ailleurs un point sur son financement intermédiaire, indiquant que le contrat de 100 millions d'euros de nouvelles facilités de crédit a été signé et que le prêt de 50 millions d'euros de l'Etat au titre du Fonds de développement économique et social à Bull SAS a été également autorisé. Les discussions avec les banques concernant un programme de 300 millions d'euros d'affacturages supplémentaires progressant.

Les paramètres de la restructuration financière

Atos avait présenté la semaine dernière les paramètres révisés du cadre de sa restructuration financière. Les liquidités nécessaires pour financer l'activité sont estimées à 1,1 milliard d'euros pour 2024 et 2025. Ces fonds sont à fournir sous la forme de dette et/ou de capital par des parties prenantes existantes ou des investisseurs tiers. Atos a par ailleurs besoin de 300 millions d'euros de nouvelles lignes de crédit renouvelables et de 300 millions d'euros de lignes de garanties bancaires additionnelles.

Le groupe informatique cible en outre une notation de crédit à BB d'ici 2026, ce qui suppose un levier financier inférieur à 2 d'ici la fin de l'année 2026 et implique une réduction de la dette brute de 3,2 milliards d'euros. Le groupe souhaite également toujours une extension de 5 ans des échéances de la dette résiduelle.

En parallèle, la société a engagé des discussions avec l'Agence des participations de l'Etat français concernant son intention d'acquérir la totalité des activités d'Advanced Computing, de Mission-Critical Systems et de Cybersecurity Products de la division BDS (Big Data & Cybersécurité) d'Atos SE.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)

En avant toute dans l'IA générative

Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).

L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe

Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.

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Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 06/05/2024 à 11:20:00.

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