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Investir dans les énergies renouvelables : pourquoi et comment ?
information fournie par Le Cercle des analystes indépendants 01/02/2018 à 15:35

Les entreprises des énergies renouvelables (ENR), qui regroupent l’éolien, la biomasse, le solaire, le thermique et l’hydraulique, ne manquent pas d'atouts selon le Cercle des Analystes Indépendants. (Pexels)

Les entreprises des énergies renouvelables (ENR), qui regroupent l’éolien, la biomasse, le solaire, le thermique et l’hydraulique, ne manquent pas d'atouts selon le Cercle des Analystes Indépendants. (Pexels)

Rarement le ciel aura été aussi dégagé pour les investisseurs du monde entier. Les bourses mondiales ont gagné près de 20% en 2017 (MSCI world). Pourtant, comme chaque année, une question cruciale se pose : sur quel secteur investir ?

Les entreprises des énergies renouvelables (ENR), qui regroupent l’éolien, la biomasse, le solaire, le thermique et l’hydraulique, constituent de parfaits candidats.

Pourquoi ?

D’abord, le secteur dispose d’excellentes perspectives de croissance selon les anticipations. Même si à l’heure actuelle, la majeure partie de notre énergie dépend encore des énergies fossiles (78,4%), les ENR sont portées par les objectifs climatiques de la COP 21.  En Europe, le Parlement vient de rehausser ses ambitions d’énergies vertes pour atteindre une cible de 35% en 2030. En Asie, l’Empire du Milieu est un grand contributeur des investissements mondiaux en 2017 (30%).
Ensuite, le secteur des ENR a gagné en maturité. Il s’est purgé de ses excès des années 2000 avec quelques faillites retentissantes et l’adaptation des politiques publiques.  Résultat : excepté le cas en 2017 l'allemand SolarWorld, les sociétés les plus matures et les plus résistantes ont su structurer le marché engendrant une extraordinaire baisse des coûts de production et une hausse de leur rentabilité. Aujourd’hui, le coût de production des énergies vertes fait jeu égal avec celui des énergies fossiles.

Enfin, le secteur des ENR n’est pas surévalué.  Les PER anticipés (cours/ bénéfices anticipés) des producteurs d’énergies vertes se payent sur des ratios identiques (38x) aux majors pétrolières. Cependant, les marchés ne semblent pas avoir pris en compte trois éléments essentiels :
•    La poursuite des investissements dans la production d’énergies fossiles est incompatible avec une réelle action pour le climat.
•    Les besoins financiers pour les ENR sont d’environ 900 milliards de dollars par an entre 2016 et 2030 (IRENA)
•    La perspective d’accélération des fusions-acquisitions dans les ENR. A titre d’exemple, EDF a racheté Futuren en 2017 avec une prime de 38% sur son dernier cours de bourse. La tendance n’est pas prête de se calmer.

Comment profiter de cet élan sur les énergies vertes ?

Deux familles d’investissement permettent d’investir sur les ENR: les valeurs en direct et les paniers de valeurs.

Il est possible à tout investisseur d’acheter des entreprises à ENR en direct d’abord par l’intermédiaire de la bourse de valeurs mobilières. De nombreuses sociétés sont cotées sur les places financières mondiales et parmi elles figurent quelques belles sociétés françaises telles que Albioma, Voltalia, Akuo Energy…

Autre option : le crowdfunding. Grâce à Internet, les plateformes d'épargne participative constituent la seconde manière d’investir directement dans les entreprises. Lumo, Wiseed, Enerfip, Lendosphère et Lendopolis sont les acteurs qui dominent cette nouvelle forme d’investissement.

Avantages/inconvénients : les valeurs en direct ont le grand avantage de permettre de savoir exactement où se fait l’investissement. Mais du fait du manque de diversification, ce type de placement augmente les risques contrairement aux paniers de valeurs (OPCVM et trackers).
Investir dans un panier de valeurs constitue la seconde famille de produits financiers. Il y a d’abord l’achat de parts d’OPCVM. L’investisseur doit alors porter son attention sur le caractère vert de son placement. Pour l’aider, le gouvernement français a instauré le Label Transition Ecologique et Energétique pour le Climat (Label TEEC) qui garantit aux investisseurs des placements qui contribuent au financement de la transition énergétique et écologique.

L’autre moyen de diversifier son portefeuille : les trackers. Comme une action cotée en continu, les "Trackers" ou ETF (Exchange Traded Funds) permettent de répliquer quasi parfaitement la performance d'un indice vert.
Indices ENR
•    NEX (WilderHill New Energy Global Innovation Index),
•    S&P Global Clean Energy Index,
•    European Renewable Energy (ERIX),
•    Renewable Energy Industrial Index (RENIXX)

Nous avons la chance de vivre une extraordinaire révolution industrielle qui n’est pas sans risque pour l’investisseur. Toutefois, il est indéniable que certaines valeurs du secteur des énergies renouvelables seront les valeurs stars des places boursières mondiales. A nous de découvrir lesquelles.

Jean-Marc Clamy
Président d’ARISKEF
Analyste ESG certifié-Société européenne des analystes financiers (EFFAS)

14 commentaires

  • 01 février 21:00

    pour trouver les 80E/MWh ( 8 cts par KWh ) il fait faire une recherche sur "prix de production de électricité" et avoir une lecture globale. Pour faire encore plus simple le prix de production de quasi n'importe quoi sur un marche mature et fluide hors promo est "environ" la moitie du prix de vente au public


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