(© Didier Marc)
Les actionnaires minoritaires sont priés de partir. Une prime devra leur être proposée.
Son actualité. L’aventure boursière d’ EDF va bientôt prendre fin. Le verdict est tombé le 6 juillet. Dans sa déclaration de politique générale, la Première ministre, Élisabeth Borne, a confirmé devant les députés l’intention de l’État de détenir 100% du capital de l’énergéticien.
En Bourse, cette annonce, lancée avant même la clôture du marché parisien, a fait bondir le titre de plus de 14% ce jour-là. Depuis le point bas de 7,27 euros marqué en séance le 6 juillet, l’action EDF s’est appréciée de plus de 40%.
Jusqu’où ira-t-elle ? Introduite en Bourse sur Euronext en novembre 2005, à 32 euros, l’action ne reverra sans doute jamais ce niveau de cours, laissant un grand nombre d’actionnaires individuels et de salariés qui avaient souscrit à l’opération dans le désarroi.
Pourtant, les promesses industrielles d’EDF étaient crédibles. Mais le manque d’inspiration des dirigeants, l’accident nucléaire de Fukushima en 2011, les intransigeances de Bruxelles et l’utilisation du groupe à des fins politiciennes ont mis en grand danger le joyau énergétique du pays. Les exemples ne manquent pas. On peut citer pêle-mêle la guerre fratricide, délirante et fort coûteuse, entre EDF et Areva aux États-Unis, la fermeture de la centrale de Fessenheim juste après sa remise à niveau par de lourds investissements, l’obligation pour EDF de
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