(AOF) - Cegedim (+0,74% à 13,60 euros) annonce un chiffre d’affaires consolidé au premier trimestre 2024 de 155,9 millions d’euros, en croissance de 6,9 % en données publiées et de 6% en données organiques sur un an. Le groupe souligne que sa division Cegedim Santé connait une baisse de 12,6 % de son chiffre d’affaires sur la période en raison principalement d’un effet de base défavorable lié au versement de subventions Ségur en 2023. Les autres filiales françaises affichent une croissance de 3,6 % générée en premier lieu par les activités RH qui poursuivent leur développement.
Cegedim annonce que sur la base des données actuellement disponibles, il anticipe une croissance organique de son chiffre d'affaires 2024 entre 5% et 8% sur un an. Le résultat opérationnel courant devrait continuer à progresser en poursuivant les tendances observées sur 2023. Le groupe précise cependant que ces objectifs " ne constituent pas des prévisions et pourraient être remis en cause en cas d'aggravation significative des risques géopolitiques, économiques et monétaires ".
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Informatique / ESN (entreprises de services du numérique)
En avant toute dans l'IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).
L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe
Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer