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Bourse : 5 choses à retenir sur l’année 2019
information fournie par Boursorama 05/12/2019 à 11:08

2019 est une  année où rien de ce qui était anticipé ne s’est déroulé comme prévu, tout du moins sur les marchés financiers. Résumé (avant l’heure) des événements qui ont marqué 2019.  (Crédits photo : Adobe Stock  - Peshkova )

2019 est une année où rien de ce qui était anticipé ne s’est déroulé comme prévu, tout du moins sur les marchés financiers. Résumé (avant l’heure) des événements qui ont marqué 2019. (Crédits photo : Adobe Stock - Peshkova )

Que retiendra-t-on de 2019 ? Une année où rien de ce qui était anticipé ne s'est déroulé comme prévu, tout du moins sur les marchés financiers. Le bras de fer sino-américain, la volteface des banques centrales, le rally des marchés en fin d'année ou encore le feuilleton du Brexit ont font partie des temps forts de l'année.  Résumé (avant l'heure) des événements qui ont marqué 2019.

La guerre commerciale en toile de fond

Tout au long de l'année, les marchés financiers ont évolué au grès des négociations commerciales. Chaque jour ou presque apporte son lot de tweets de Donald Trump qui n'a cessé de souffler le chaud et le froid sur la possibilité de parvenir à un accord avec la Chine. Pour rappel, en juillet 2018, l 'administration Trump a commencé à imposer des tarifs douaniers sur les composants industriels et les biens technologiques en provenance de Chine. Après une série de discussions fructueuse en octobre, la Maison Blanche a renoncé à une augmentation des droits de douane sur des produits chinois d'une valeur d'environ 250 Mds$, qui devraient voir leur taxation passer de 25 à 30%. A partir du 15 décembre, les Etats-Unis ont prévu de fixer des droits de douane de 15% sur environ 156 Mds$ de produits chinois de grande consommation notamment les téléphones mobiles, les ordinateurs portables, les jouets et les vêtements.

Le revirement des banques centrales

Face au spectre d'une récession mondiale, les banques centrales ont pris les devants. Alors qu'on attendait qu'elles remontent progressivement le loyer de l'argent, le ralentissement économique et les craintes de récession les ont incitées à changer leur fusil d'épaule. C'est dans ce contexte que le Comité monétaire de la Fed a décidé à trois reprises cette année de baisser d'un quart de point de pourcentage (0,25%) son taux directeur, qui évolue dans une fourchette comprise 1,50% et 1,75%.

L'Europe a fait le même constat. Mario Draghi a achevé son mandat à la tete de la BCE sur une note très accommodante. L'ancien président de la Banque centrale européenne a lancé en septembre dernier un grand paquet de mesures afin de soutenir une économie européenne en plein ralentissement. Il a ainsi baissé le taux d'intérêt de dépôt de – 0,4 % à – 0,5 % et relancé le fameux « quantitative easing » (QE), qui consiste à acheter des obligations souveraines et continuera « tant que nécessaire ». Ces politiques ultra accommodantes, censées soutenir la croissance ont des conséquences concrètes. A l'échelle mondiale, le stock de taux négatifs atteint 17 000 milliards de dollars.

L'éternel report du Brexit

Sortira, sortira pas ? Après plusieurs mois d'âpres discussions Theresa May a été contrainte de présenter sa démission en juin dernier, faute d'obtenir l'aval du parlement sur l'accord censé définir les contours de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Mais malgré d'intenses negociations  Londres ne parvient pas à le faire valider par son Parlement. Depuis, c'est Boris Johnson qui a pris le relais. Après des semaines de rebondissements, Boris Johnson s'est résolu à repousser la date du Brexit au 31 janvier alors qu'il soutenait mordicus la sortie du Royaume-Uni de l'UE, même en cas de no-deal. Faute d'avoir une majorité suffisamment forte au parlement pour voter son projet d'accord, de nouvelles élections législatives anticipées se dérouleront le 12 décembre 2019.

Le retour des IPO

FDJ, Verallia, Bootsheat, Agripower … les introductions en bourse en 2019 se sont déroulées sans accro cette année avec une mention pour la FDJ (française des Jeux)  dont la privatisation a rencontré un franc succès, avec plus de 1 milliard d'euros de souscription de la part des particuliers.  Il faut remonter à 2005 pour trouver une opération de privatisation aussi importante.  Le gouvernement espère que ce succès marquera le retour de l'appétit des particuliers pour la Bourse.

Le marché parisien au plus haut de la décennie

En novembre, l'indice CAC 40 a dépassé le seuil symbolique 5900 points, un pic vieux de douze ans qui n'avait pas été testé le 31 octobre 2007. Entre le plus bas annuel touché début janvier à 4606 points et le plus haut en novembre à 5966 points le CAC a repris 1360 points ! Résultat, l'indice affiche désormais un gain de 23% depuis le début de l'année, avec de très belles performances individuelles à la clé...

Au sein du SBF 120, 3 sociétés cotées affichent un gain supérieur à 100%. Il s'agit du spécialiste de la géophysique CGG, qui a dévoilé de bons résultats trimestriels, suivi de Virbac, le spécialiste des médicaments vétérinaires . Médaille de bronze, Altran, qui fait l'objet d'une OPA de la part de Capgemini a vu son cours boursier progresser de plus de 100%. Sur le CAC40, on retrouve STMicroelectronics (+78% depuis le 1er janvier), LVMH (+54,5%)  suivi de Airbus (51%) aux avant-postes des hausses.

A l'inverse, depuis le début de l'année, 6 valeurs affichent une performance négative au sein du CAC 40. Renault (-22,69% depuis le 1er janvier) est lanterne rouge. La marque au losange a été pénalisée par les déboires de Carlos Ghosn et les discussions avortées pour une fusion avec Fiat/Chrysler, ce qui aurait permis de former le quatrième constructeur mondial. Autre contreperformance, Publicis (-17% depuis le 1er janvier) qui a été sanctionné pour son avertissement sur résultats.  Thales (-14,5% depuis le 1er janvier): L'avertissement sur les ventes du spécialiste de la défense a déçu beaucoup d'investisseurs. Aux alentours des 87 euros, le titre a récemment touché un plus bas depuis mars 2018.

Sauf accident de parcours au mois de décembre, 2019 s'annonce comme un excellent millésime boursier, avec des hausses supérieures à 20% pour les principaux marchés actions. Incertitudes géopolitiques et  spectre d'une récession n'auront pas eu raison du retour de l'appétit pour le risque des investisseurs.

FL (redaction@boursorama.fr)

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