(AOF) - BioSenic annonce avoir obtenu la nomination officielle d'Yves Brulard en vue de parvenir à un accord négocié avec certains de ses créanciers principaux afin de préserver la valeur de la société dans l'intérêt de toutes les parties prenantes. Cette biotech qui répond à des besoins médicaux non satisfaits dans les domaines de l'immunité innée, de l'inflammation et de la réparation organes/fonctions précise que cela va permettre de poursuivre l'activité dans les meilleures conditions pour continuer à fournir des thérapies aux patients aussi rapidement que possible.
Des négociations confidentielles avec ces créanciers sont en cours. La société fournira des informations régulières sur l'évolution des discussions.
BioSenic annonce avoir conclu aujourd'hui un accord avec la filiale d'ABO Securities, Global Tech Opportunities 15, afin de sécuriser un financement à court terme sur la base du programme d'obligations convertibles existant. BioSenic aura le droit d'utiliser trois tranches de 0,3 million d'euros chacune, en juin, juillet et août dans le cadre du programme d'obligations convertibles existant, pour un montant total en principal de 0,9 million d'euros. Les parties discuteront de la manière d'utiliser les 600 000 euros restants du programme existant et ont entamé des discussions en vue d'un éventuel renouvellement du programme.
BioSenic prépare actuellement une levée de fonds qui sera organisée aux 3e et 4e trimestres 2023 pour permettre le lancement de l'essai clinique de phase III dans la maladie chronique du greffon contre l'hôte (cGVHD) au 1er trimestre 2024. Compte tenu de l'accord de financement à court terme et de la renégociation en cours des conditions potentielles avec les principaux créanciers, BioSenic prévoit de disposer de suffisamment de liquidités pour réaliser ses objectifs commerciaux au cours de ce processus.
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Perte de vitesse de la recherche européenne
La recherche européenne perd du terrain face à la recherche américaine et chinoise. En vingt ans, la part de l'Europe a chuté de 41 % à 31 % dans la R&D mondiale. La part de la Chine a, elle, bondi de 1 % à 8 %. Quant aux Etats-Unis, qui ont supplanté l'Europe, en 2001 ils ne consacraient que 2 milliards d'euros par an de plus que l'Europe à la R&D, alors que désormais cet écart atteint 25 milliards ! Certains experts accusent les autorités européennes de ne pas avoir déployé des politiques efficaces. Il aurait ainsi fallu mieux cibler le financement de la recherche pharmaceutique via le programme " Horizon 2020 ". La France n'arrive qu'en dix-huitième position dans le financement européen en dépit de la qualité de sa recherche. A contrario les Etats-Unis concentrent les financements sur Boston et quelques centres d'excellence.
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