Les préoccupations persistantes concernant l'inflation continuent de plomber le moral des investisseurs. A cela s'ajoutent des inquiétudes concernant la reprise économique et l'évolution de la pandémie.
Le CAC 40 termine la séance sous les 6500 points, en baisse de pratiquement 1%.
Du côté des valeurs, la quasi-totalité d'entre elles sont en repli à l'exception de Société Générale qui gagne 0,34% et de Saint-Gobain et ArcelorMittal qui en fin de séance terminent tout juste en territoire positif.
Les craintes sanitaires pèsent sur Unibail-Rodamco-Westfield. Le titre chute de 3,59%. D'autant que l'extension du passe sanitaire pourrait concerner les centres commerciaux de plus de 20.000 mètres carrés
Atos enchaîne une quatrième séance consécutive de baisse : -3,12%. Morgan Stanley a abaissé son objectif de cours de 72 à 38 euros. La chute d'Atos entraîne d'autres valeurs de la tech à l'instar de ST Micro qui perd un peu plus de 2% sur cette séance.
Les valeurs sensibles à la conjoncture économique sont également en repli. Renault recule de 2,19%.
La baisse des cours du pétrole pénalise également Total Energies qui perd 1,24%.
Sur le SBF 120,
Eramet surperforme la tendance négative à Paris grâce à des propos d'analyste. Oddo BHF réitère son opinion « surperformance » avec un objectif de cours relevé de 86 à 89 euros.
Sartorius Stedim Biotech continue de progresser. Le titre est toujours soutenu par l'annonce du relèvement de ses objectifs pour 2021.
A contrario, CGG recule fortement pénalisé par la chute des cours.
La foncière Klépierre est également en repli, dans le sillage d'Unibail-Rodamco-Westfield.
Outre-Atlantique, les investisseurs évitent toute prise de risque. La Bourse de New York a ouvert en baisse pénalisée par les valeurs financières, qui souffrent du repli continu des rendements obligataires.