Quasi carton plein pour le CAC 40 cette semaine qui aligne 4 séances de hausse sur 5 et renoue avec les 5720 points ! Les multiples rebondissements autour du Brexit ont été accueillis avec une certaine sérénité par les investisseurs qui avaient d'autres chats à fouetter entre les nombreux résultats d'entreprises à digérer, le feuilleton de la guerre commerciale, sans oublier le baroud d'honneur de Mario Draghi, qui a tenu sa dernière réunion de politique monétaire, avant de confier les rênes de la BCE à Christine Lagarde.
Coté résultats, Kering a annoncé près de 4 milliards d'euros de ventes au troisième trimestre, soit une croissance de 11,6% de son chiffre d'affaire grâce notamment aux belles performances de Gucci et à la Chine. Dans la foulée de la publication, le bureau d'études Bernstein confirme son conseil acheteur sur l'action avec un objectif de cours confirmé à 540 euros. A noter également que cette publication solide a profité à l'ensemble du secteur, à commencer par Hermès qui se distingue parmi les meilleures performances du CAC.
Séance cauchemardesque en revanche pour Ubisoft qui plonge de 16% après avoir révisé à la baisse ses objectifs pour l'exercice 2019-2020. En cause, le semi-échec du jeu Ghost Recon et le report de plusieurs sorties de jeux.
A l'inverse, Michelin a dévoilé des ventes nettes de 6,115 milliards d'euros, en hausse de 8,9% en données publiées, soit +2,3% à périmètre et taux de changes constants au troisième trimestre. Le groupe clermontois a résisté à la forte dégradation de la demande en pneumatiques observée à travers le monde et a confirmé ses prévisions 2019 grâce à des mesures de compétitivité couplée à une politique de montée en gamme.
Lanterne rouge du CAC, CapGemini a pourtant publié un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 5,9% à taux de change constants et confirmé ses objectifs 2019 d'amélioration de la rentabilité et de génération de liquidités.
A la baisse également, Saint-Gobain a fait état d'une croissance interne de 3,1% au troisième trimestre et confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année.
Enfin, Elis tire son épingle du jeu. Le spécialiste de la blanchisserie industrielle a expliqué s'attendre à une croissance organique légèrement supérieure à 3% et une marge d'Ebitda dans le haut de la fourchette.