Depuis le début de la semaine les marchés font du surplace dans l'attente de l'évènement de la semaine, la réunion de politique monétaire de la fed qui donnera son verdict ce soir.
Les investisseurs évaluent à 65% la probabilité d'une baisse de taux ce soir, sauf que les derniers indicateurs économiques qui ont été publiés aujourd'hui ont plutôt tendance à confirmer la solidité de l'économie américaine qui pourrait se passer d'une nouvelle baisse des taux.
La conférence de presse de Jerome Powell, le patron de la Fed sera donc très suivie et risque de provoquer un peu de volatilité sur les marchés si la Fed ne baisse ses taux comme les marchés l'anticipent.
En attendant d'en savoir plus, la Bourse de Paris restée bloquée au sein d'une fourchette ultra étroite comprise entre 5.615/5.630 points.
Le marché parisien grappille 0,09% pour clôturer à 5620 points avec moins de 3 mds échangés.
Signe de détente sur le front géopolitique, le pétrole recule à nouveau de 0,44% à 64$ après une chute de -6% la veille tandis que l'or continue de grimper pour se négocier à 1508$ l'once.
Du coté des valeurs, EDF a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de fermer un ou plusieurs réacteurs nucléaires malgré les anomalies concernant les soudures de certains équipements. Dans la foulée, Barclays a confirmé son conseil ('pondération en ligne') sur le dossier EDF. L'objectif de cours reste fixé à 13 euros.
A l'inverse, Ipsos était très entouré, porté par un relèvement de sa recommandation à "sur-performance" contre "neutre" auparavant par Exane BNP Paribas.
Airbus grimpe de 0,71%. Selon le groupe, la flotte mondiale d'avions de ligne va plus que doubler au cours des 20 prochaines années, ce qui va entraîner un besoin de 39.210 avions et cargo neufs d'ici à 2038.
Rothschild & Co était pénalisé par des résultats semestriels en net repli.