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Tempêtes, inondations : l'exécutif débloque 80 millions d'euros pour les agriculteurs sinistrés
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/11/2023 à 12:30

Les tempêtes Ciaran et Domingos, puis les précipitations qui ont fait déborder des cours d'eau dans les Hauts-de-France, affectent durement les agriculteurs de ces régions, qui ont des serres arrachées, des bâtiments inondés ou des cultures sous les eaux.

Des habitants de Doulac, près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais (illustration) ( POOL / Aurelien Morissard )

Des habitants de Doulac, près de Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais (illustration) ( POOL / Aurelien Morissard )

Les agriculteurs sinistrés en novembre par les tempêtes et les inondations en Bretagne, en Normandie et dans les Hauts-de-France pourront bénéficier d'un "fonds de 80 millions d'euros", a annoncé mercredi 15 novembre le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.

"Eviter les trous dans la raquette"

"Pour ce qui est du monde agricole - je cumule Bretagne, Normandie, Hauts-de-France (...) - c'est un fonds de 80 millions d'euros qui permettra de couvrir à la fois les pertes de récolte mais aussi les pertes d'investissement qui ne seraient pas couvertes par les sujets d'assurance", a déclaré le ministre sur franceinfo . "On a fait un fonds qui permet d'éviter (...) les trous dans la raquette" dans la prise en charge des dégâts, a ajouté Marc Fesneau.

Un "fonds exceptionnel de soutien" pour les agriculteurs avait été évoqué lors d'un déplacement mardi dans le Pas-de-Calais du chef de l'État Emmanuel Macron. Sans donner de montant, Marc Fesneau avait précisé dans la soirée sur le réseau social X que ce fonds visait à "accompagner les agriculteurs dans le rachat de matériel et soutenir les trésoreries".

Ce mercredi, le ministre a indiqué qu'"une centaine" d'exploitations du nord de la France avaient des "bâtiments inondés mais il y a aussi des terres inondées, des cultures inondées".

En Bretagne, un non-état de catastrophe naturelle qui fait débat

Il a indiqué que "200 bovins" avaient péri, "noyés par la montée des eaux trop brutale" et qu'il y avait, "sans doute, "plusieurs milliers d'hectares" de cultures de betterave à sucre qui "ne pourront pas être récoltées".

"A partir de la décrue, on aura une vision plus complète de l'étendue des dégâts", a souligné le ministre.

Marc Fesneau est attendu jeudi et vendredi en Bretagne. "Nous serons attentifs à l'annonce d'une indemnisation à la hauteur des dégâts, considérables", a prévenu dans un communiqué la députée Nupes du Finistère Mélanie Thomin, q ui reproche à l'exécutif d'avoir "rompu sa promesse".

En Bretagne, début novembre, Emmanuel Macron avait assuré que l'état de catastrophe naturelle serait activé "partout où on pourra le faire". Mais à la différence des Hauts-de-France, aucune commune bretonne n'a été classée en catastrophe naturelle au motif que les sinistres liés au vent n'entrent pas dans ce régime, contrairement aux inondations, a expliqué Florence Lustman, présidente de France Assureurs, mardi sur RTL .

"Ça n'empêchera pas qu'en Bretagne aussi les risques ou les dégâts soient couverts" via le système des calamités agricoles, "c'est seulement pas le même mécanisme" , a déclaré le ministre de l'Agriculture mercredi matin.

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