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Sophie Binet (CGT) demande au président de "renoncer" à la loi immigration
information fournie par Boursorama avec AFP 25/01/2024 à 17:57

Sophie Binet à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

Sophie Binet à Paris, le 16 octobre 2023. ( POOL / MIGUEL MEDINA )

La leader de la CGT, Sophie Binet, demande au "président de la République et au Premier ministre de renoncer" à la loi immigration, en ne la promulguant pas, après que le Conseil constitutionnel a largement censuré le texte jeudi.

La décision des Sages est "un camouflet pour le gouvernement et une excellente nouvelle pour notre démocratie et notre République", s'est réjouie la leader syndicale, interrogée par l'AFP.

Les Sages ont censuré plus du tiers des articles. Au total, 32 sont jugés sans lien suffisant avec le texte, dont le durcissement de l’accès aux prestations sociales, au regroupement familial, ou l'instauration d’une "caution retour" pour les étudiants étrangers. Trois autres articles sont censurés partiellement ou totalement sur le fond, dont l'instauration de quotas migratoires fixés par le Parlement.

"Heureusement que les Sages et les juges sont là", a ajouté Mme Binet, avant d'appeler "le président de la République et le Premier ministre à en tirer toutes les conséquences et à renoncer au reste de ce projet de loi qui déshonore notre République".

"Nous (les) appelons à renoncer au projet de réforme de l'Aide médicale d'Etat", a ajouté Sophie Binet, qui plaide pour que soit mis à l'ordre du jour "des dispositions permettant la régularisation des travailleuses et travailleurs sans-papiers".

"Il n'y a pas besoin d'une loi immigration pour cela, il suffit d'intégrer dans une des prochaines lois qui sera mise à l'ordre du jour et portera sur des enjeux liés au travail", a-t-elle suggéré, alors que les partenaires sociaux ont entamé des négociations autour du Pacte de la vie au travail.

L'ancien ministre du Travail, Olivier Dussopt, largement absent au cours des débats au Parlement, s'est dit jeudi "très heureux que toutes les mesures permettant l'intégration par le travail soient jugées conformes à la Constitution", dans un message publié sur X (ex-Twitter).

17 commentaires

  • 25 janvier 20:20

    Gordadja: 100% ok


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