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Nucléaire: L'Iran réduit ses engagements par rapport à l'accord de Vienne
information fournie par Reuters 07/07/2019 à 12:21

NUCLÉAIRE: L'IRAN RÉDUIT SES ENGAGEMENTS PAR RAPPORT À L'ACCORD DE VIENNE

NUCLÉAIRE: L'IRAN RÉDUIT SES ENGAGEMENTS PAR RAPPORT À L'ACCORD DE VIENNE

DUBAI (Reuters) - L'Iran a annoncé dimanche qu'il allait à nouveau réduire son engagement vis-à-vis de l'accord sur l'encadrement de ses activités nucléaires conclu en 2015 avec les grandes puissances, en augmentant son niveau d'enrichissement de l'uranium au-delà des niveaux fixés pour alimenter ses centrales électriques.

En vertu de l'accord signé à Vienne le 14 juillet 2015, l'Iran peut enrichir de l'uranium jusqu’à 3,67%, soit bien en dessous des 20% qu'il atteignait avant l’accord et des quelque 90% nécessaire pour produire une arme nucléaire.

Les responsables iraniens, qui ont donné une conférence de presse, ont déclaré que Téhéran continuerait à réduire ses engagements tous les 60 jours à moins que les signataires du pacte de 2015 ne le protègent des sanctions américaines.

Avant l’accord de juillet 2015, dit aussi plan d'action conjoint (JCPoA en anglais ou PAGC en français), l'Iran produisait de l'uranium enrichi à 20% pour alimenter son réacteur de Téhéran; le niveau d’enrichissement de sa centrale nucléaire de Bushehr, dans le sud, était de 5%.

"Nous allons enrichir l'uranium en fonction de nos besoins (...) Pour le moment, nous n'avons pas besoin d'enrichir l'uranium nécessaire pour le réacteur de Téhéran", a déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (OEAI).

"Nous allons enrichir l'uranium au niveau nécessaire pour le réacteur de Bushehr", a-t-il ajouté.

Samedi soir, le président français Emmanuel Macron a déclaré avoir eu un entretien téléphonique de plus d'une heure avec son homologue iranien Hassan Rohani. Selon l'Elysée, les deux dirigeants sont convenus de se donner jusqu'au 15 juillet pour "explorer les conditions d'une reprise du dialogue". [ nL8N2470JR ]

Les relations entre Téhéran et Washington se sont envenimées en mai 2018 avec le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord sur le nucléaire de 2015 qui avait été conclu par son prédécesseur démocrate Barack Obama.

(Pariza Hafezi; Eric Faye et Danielle Rouquié pour le service français)

4 commentaires

  • 07 juillet 15:42

    M30... a raison, l'Iran va tomber dans le piège, et sera en proie à toutes les critiques même si une attaque au sol a lieu...! on commence a connaitre l'es US !


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