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Les détaillants profitent du film Barbie pour inonder leurs rayons de produits dérivés
information fournie par Reuters 21/07/2023 à 12:15

Des marchandises sur le thème de Barbie sont exposées dans un centre commercial de Glendale

Des marchandises sur le thème de Barbie sont exposées dans un centre commercial de Glendale

(Reuters) - Les détaillants cherchent à tirer parti de la sortie du film Barbie en proposant un déluge de produits dérivés de la célèbre poupée américaine, alors même que de nombreux consommateurs se serrent la ceinture dans un contexte d'inflation persistante.

Mattel, propriétaire de la marque, espère ainsi que le film renouvellera l'attrait nostalgique pour la poupée chez un public adulte tout en ancrant Barbie dans la psyché d'une nouvelle génération.

L'enseigne Zara, le principal fleuron d'Inditex, a ainsi lancée lundi une collection Barbie, qui comprend 17 vêtements et accessoires pour enfants, dont un maillot de bain rose vif, un sac à dos et des baskets, mais la gamme pour femmes est beaucoup plus large, avec 85 articles.

Les hommes peuvent également suivre la tendance avec un costume fuchsia ou des bottes de cow-boy et une chemise en denim, comme Ryan Gosling dans le rôle de Ken, le petit ami de Barbie.

Des marques de vêtements et de chaussures, de H&M à Primark, en passant par Gap, Superga et Crocs, ont également lancé leur collection Barbie.

L'eau de parfum Barbie de Zara, les boucles d'oreilles et le sweat à capuche rose étaient tous en rupture de stock mercredi sur le site britannique de la marque, tout comme le blazer fuchsia pour hommes.

La quantité de marchandise estampillée Barbie - avec des tapis ou encore des brosses à dents - soulève des questions quand à une production excessive de produits dérivés.

Cependant, l'accent mis sur la diversité et l'inclusion par Mattel, les partenaires commerciaux et le film lui-même pourrait apporter suffisamment de nouveauté pour maintenir l'intérêt des consommateurs.

"Tout le monde peut être une Barbie ou un Ken", a déclaré James Zahn, rédacteur en chef du magazine spécialisé The Toy Book, qui estime que cela a permis de développer la marque sans la sursaturer.

(Reportage Helen Reid, Savyata Mishra et Siddharth Cavale ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

1 commentaire

  • 21 juillet 13:23

    A exploiter l'absence de capacité de réflexion d'une frange non marginale de la population pour l'inciter à acheter comme des brebis des produits futiles dont la mode est de plus en plus éphémère, pas étonnant que ces mêmes personnes pleurent de ne plus pouvoir subvenir à leurs besoins vitaux déjà compliqués à budgéter...


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