Le mouvement est lancé : lundi 20 janvier, en marge du sommet Royaume-Uni-Afrique sur l'investissement, le président Uhuru Kenyatta a lancé la négociation de la première obligation verte non gouvernementale du Kenya à la Bourse de Londres (LSE). Les « obligations vertes », ou « green bonds » en anglais, sont des instruments financiers à revenu fixe, émis sur le marché par une entreprise auprès d'investisseurs, elles permettent de financer des projets dans des domaines de la transition énergétique et/ou de l'atténuation des effets du changement climatique. À la tête de cette opération très attendue, Acorn Holdings, un promoteur immobilier basé à Nairobi.Lire aussi Le Royaume-Uni fait son « come-back » sur le continentRépondre durablement à la crise du logement étudiantAcorn Holdings a ainsi obtenu près de 4,3 milliards de shillings, soit 41,45 millions de dollars de financement. Les fonds serviront à la construction de logements écologiques pour au moins 50 000 étudiants. Pour Acorn Holdings, le choix de l'obligation verte n'est pas anodin. Ce type de financement permettra de réduire les coûts d'exploitation et l'impact sur les émissions de carbone à long terme. D'autant que le Kenya est actuellement confronté à une pénurie chronique de logements étudiants, en effet, les effectifs universitaires sont passés de 27 000 étudiants en 1990 à environ 550 000 étudiants aujourd'hui, alors qu'il y a moins...
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