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Inflation, pénurie de personnel : les Ehpad privés dans le rouge
information fournie par Boursorama avec Media Services 04/10/2023 à 15:49

Le principal syndicat des établissements privés du secteur alerte sur leur situation financière, pointant par ailleurs les différences avec le public, notamment en matière de dotations et de revalorisation des salaires pour le travail de week-end et de nuit.

(illustration) ( AFP / THIBAUD MORITZ )

(illustration) ( AFP / THIBAUD MORITZ )

La hausse des charges du fait de l'inflation, mais aussi la difficulté à recruter, impactent fortement les Ehpad au point de menacer la survie de certains établissements, alerte mercredi 4 octobre le Synerpa, principal syndicat des établissements privés.

"Certains établissements se trouvent dans une situation financière délicate, la question de leur survie commence à se poser", a souligné lors d'une conférence de presse Jean-Christophe Amarantinis, président du Synerpa.

Heures majorées le week-end et la nuit dans le public

"L'inflation percute de plein fouet les établissements pour personnes âgées. L'écart se creuse entre les recettes et les dépenses, ce qui les amène à puiser dans leurs réserves ou à se tourner vers l'emprunt bancaire qui devient plus compliqué", a-t-il détaillé.

Ces dernières années, l'inflation n'a pas été compensée par l'augmentation des dotations publiques.

Les Ehpad, publics comme privés, touchent un forfait "soin", financé par la Sécurité sociale et un forfait "dépendance", provenant des conseils départementaux. Les résidents doivent en outre régler un montant dédié à "l'hébergement".

Le secteur souffre également d'un manque de personnels et peine à recruter car il reste "peu attractif", déplore M. Amarantinis.

Selon lui, le privé est en outre pénalisé par la récente décision du gouvernement de majorer, pour les salariés du secteur public uniquement, la rémunération des heures travaillées le week-end et la nuit. Cette revalorisation devrait être étendue au secteur privé, a-t-il plaidé.

Le Synerpa suggère également que les dotations publiques puissent financer des postes tels que ceux de responsable qualité ou de diététicien, pour décharger le personnel soignant des certaines tâches, et renforcer ainsi l'attractivité de leurs postes.

"Il faut que le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) réponde à nos enjeux immédiats et urgents en termes économiques et de ressources humaines", souligne M. Amarantinis.

Pour l'heure, le PLFSS, qui sera débattu à l'Assemblée nationale fin octobre, prévoit d'augmenter de 4,6% l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam) dédié aux personnes âgées. Un montant loin des 13% réclamés par le Synerpa, qui salue toutefois le geste du gouvernement.

4 commentaires

  • 04 octobre 19:58

    f07 est sa rengaine dogmatique: un hasbeen.


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