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Huawei multiplie par cinq son bénéfice net au 1er trimestre
information fournie par Boursorama avec AFP 30/04/2024 à 15:59

Le géant chinois des télécoms Huawei a annoncé mardi avoir multiplié par cinq son bénéfice net sur un an au premier trimestre, malgré les sanctions américaines qui privent l'entreprise de technologies en provenance des Etats-Unis.

( AFP / ALAIN JOCARD )

( AFP / ALAIN JOCARD )

Huawei, qui a son siège à Shenzhen (sud de la Chine), a dégagé entre janvier et mars un bénéfice net de 19,6 milliards de yuans (2,5 milliards d'euros), en hausse de 564% sur un an.

Le chiffre d'affaires sur cette période progresse lui de 36,7% à 178,5 milliards de yuans (23 milliards d'euros).

Huawei est depuis plusieurs années au centre d'une intense rivalité technologique entre Pékin et Washington.

Sans avancer de preuves, les Etats-Unis accusent Huawei de pouvoir espionner au profit des autorités chinoises, ce que l'équipementier, groupe privé, conteste fermement.

Depuis 2019, des sanctions de Washington coupent ainsi l'entreprise des chaînes d'approvisionnement mondiales en technologies et en composants américains.

Les sanctions américaines ont forcé Huawei à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l'informatique d'entreprise mais aussi la voiture électrique avec sa marque Aito.

L'entreprise n'a ainsi communiqué aucun chiffre pour les ventes de smartphones, lourdement fragilisées ces dernières années en raison des sanctions.

Huawei n'est pas coté et n'est donc pas soumis aux mêmes obligations de certification des comptes ou de détails dans la publication des résultats que les groupes présents en bourse.

La marque reste le premier équipementier mondial pour la 5G, la cinquième génération de l'internet mobile.

Mais les Etats-Unis cherchent à convaincre leurs alliés de proscrire Huawei de leurs réseaux 5G, arguant que Pékin pourrait utiliser les produits du groupe pour surveiller les communications et trafics de données d'un pays.

En juin, la Commission européenne a estimé que les fournisseurs chinois d'équipements télécoms, dont Huawei, représentaient un risque pour la sécurité de l'Union européenne (UE).

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