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France: La Licra réclame la requalification des délits antisémites
information fournie par Reuters 12/02/2019 à 09:49

FRANCE: LA LICRA RÉCLAME LA REQUALIFICATION DES DÉLITS ANTISÉMITES

FRANCE: LA LICRA RÉCLAME LA REQUALIFICATION DES DÉLITS ANTISÉMITES

PARIS (Reuters) - La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) réclame mardi la requalification en délits de droit commun des infractions racistes, antisémites, négationnistes et homophobes, sur fond de recrudescence des actes antisémites.

Ces actes ont augmenté de 74% l'an dernier, passant de 311 en 2017 à 541 en 2018, a annoncé lundi le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, lors d'un hommage à Ilan Halimi à Sainte-Geneviève-des-Bois.

"L'antisémitisme continue à frapper les esprits, l'antisémitisme fait mal", a-t-il déclaré. "En attaquant un culte, en attaquant la mémoire de Simone Veil, d'Ilan Halimi, c'est la République que l'on attaque."

L'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse définit notamment l'apologie de crimes contre l'humanité et précise que l'incitation à la haine raciale, religieuse ou ethnique est passible d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.

"Le racisme et l'antisémitisme ne sont pas des opinions. Ce sont des délits qui doivent être jugés par la justice ordinaire. La place des fauteurs de haine n'est pas à la 17ème chambre mais en comparution immédiate !", estime mardi sur Twitter le président de la Licra, Mario Stasi, réclamant une modification du droit.

Plusieurs inscriptions antisémites ont été relevées ce week-end, notamment en région parisienne. Une inscription "Juden" a été signalée sur une boutique de bagels dans le IVe arrondissement de Paris samedi matin, déclenchant l'ouverture d'une enquête pour dégradations volontaires aggravées et provocation à la haine raciale.

Lundi dans le XIIIe arrondissement, des portraits de Simone Veil sur des boîtes aux lettres ont été barrés de croix gammées, et les arbres plantés en mémoire d'Ilan Halimi, jeune homme juif torturé et assassiné par le "gang des barbares" en 2006, ont été sectionnés à Sainte-Geneviève-des-Bois. La mairie a porté plainte.

Interrogé sur le sujet, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a noté mardi sur France 2 : "Ca se passe souvent en marge de ces cortèges (des "Gilets jaunes", NDLR), où on le sait, une part d'extrême droite et d'extrême gauche se mêle."

"Il faut y répondre de manière absolument peu ambiguë. Il y a parfois des dénonciations qui ont tardé sur les questions de l'antisémitisme, de l'antiracisme", a-t-il dit, jugeant qu'il y avait eu des "difficultés" à condamner de la part de l'extrême-gauche et l'extrême-droite.

(Julie Carriat, édité par Jean-Stéphane Brosse)

5 commentaires

  • 12 février 11:33

    Reste qu'(il y a beaucoup de sinistres 1béciles parmi les G.J...et oui des populistes, des complotistes, des illuminés etc...Oui certains ont tenus des propos antisémites, homophobes...Non il n'y a pas à affirmer que tout cela est orchestré par Macron....car il est un des premiers désigné par cette vindicte populaire. Et les "en Marche" qui se croyait sur un nuage sont tombés de haut.


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