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La hausse des prix dans l’ancien ralentit au deuxième trimestre
information fournie par Le Figaro 06/09/2022 à 09:54

(Crédits photo : Rawpixel -  )

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Selon les statistiques officielles des notaires et de l'Insee, les prix des logements anciens décélèrent légèrement au deuxième trimestre 2022, surtout en ce qui concerne les appartements.

La hausse des prix de l'immobilier ancien a ralenti au deuxième trimestre 2022, avec une progression de 6,8% sur un an, contre +7,3 % au premier trimestre et +7,1 % au quatrième trimestre 2021 , selon l'indice Notaires-Insee publié mardi. Les prix des maisons (+8,4 % sur un an au deuxième trimestre 2022) ont progressé nettement plus vite que ceux des appartements (+4,5 %), et plus vite en province qu'en Île-de-France, deux tendances à l'œuvre depuis le début de la crise sanitaire. Ils progressent également davantage à mesure que l'on s'éloigne de Paris: de 2,2% pour l'Île-de-France contre 8,6% dans le reste de la métropole.

À Paris, les prix des appartements évoluent très peu sur un trimestre: +0,1 % au deuxième trimestre 2022, après une stabilité au premier trimestre et -1,0 % au quatrième trimestre. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont même en baisse (-0,8 %).

À l'inverse, en province, sur un an, les prix restent très dynamiques. Depuis le début de l'année 2021, les prix des maisons en province (+9,0 % sur un an au deuxième trimestre 2022) augmentent plus fortement que ceux des appartements (+7,6 %), alors que c'était l'inverse en 2019 et 2020. « Si Paris, où les prix ont pris du plomb dans l'aile (-3,0% sur un an), ne voyage plus en première classe, presque tous les autres territoires voient leurs prix augmenter sur un an », assure la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). Parmi les 50 plus grandes villes, Le Havre (2 613€/m², +9,3 %) est celle où les prix augmentent le plus, selon la Fnaim.

Zone de turbulences

Au deuxième trimestre 2022, le volume annuel de transactions décroît légèrement: en juin 2022, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1.157.000, après 1.176.000 fin mars 2022. Si l'on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d'environ 1 % par an, la proportion de ventes dépasse depuis 2019 le niveau élevé observé au début des années 2000. « Après deux années largement perturbées, impliquant des avancements ou reports de projets mais surtout un nombre de transactions records, le recul du nombre d'acquéreurs, évalué à -12% de janvier à août 2022 (vs 2021), est finalement modéré et indique même un retour à la normale », avance le réseau immobilier Orpi.

Le marché reste solide à ce stade, « même si des signes de ralentissement se font sentir sur les prix, dans un contexte de taux d'intérêt moins favorable. Le marché entre en zone de turbulences », commente la Fnaim. « Les chiffres sont encore au beau fixe , avance toutefois Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques. »

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