Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Epargne : les placements gagnants de 2021 et les autres
information fournie par Moneyvox 13/01/2021 à 12:05

Les français sont nombreux à avoir pu épargner davantage en comparaison avec les années précédentes. (Crédit photo: © wutzkoh - stock.adobe.com)

Les français sont nombreux à avoir pu épargner davantage en comparaison avec les années précédentes. (Crédit photo: © wutzkoh - stock.adobe.com)

130 milliards d'euros : c'est la somme supplémentaire que les ménages ont épargné en 2020 par rapport à une année habituelle selon la Banque de France. En cause : la crise du coronavirus qui devrait pousser encore une partie des particuliers à mettre beaucoup d'argent de côté cette année. Mais pour le placer où ?

Par MoneyVox,

Télétravail, confinements, déplacements limités, sorties restreintes… de nombreuses mesures sanitaires ont eu un impact sur le rythme de vie des Français. Ils sont ainsi nombreux à avoir pu épargner davantage en comparaison avec les années précédentes. Qui plus est, les craintes pour l'avenir ont été une motivation supplémentaire à mettre de l'argent de côté. Mais pour en faire quoi ?

Les placements perdants

De nombreux Français ont fait le choix de laisser une partie de leurs économies sur leur compte courant. En juin 2020, le cumul des encours était ainsi de 452,37 milliards d'euros, en hausse de 45 milliards d'euros par rapport à décembre 2019. Une donnée confirmée par l'enquête menée par le Cercle de l'épargne : près de 50% des foyers disent avoir laissé dormir tout ou partie de leur argent sur leur compte courant depuis mars. Pourtant, ces dépôts ne rapportent rien. Pire, si l'on tient compte de l'inflation (0,50 % en 2020), les comptes courants font perdre de l'argent. « Depuis 20 ans, à chaque crise, les montants sur les comptes courants augmentent. Vu les faibles rendements sur les produits de taux, les ménages préfèrent y garder une partie importante de leurs liquidités », explique Philippe Crevel, le responsable du Cercle de l'épargne. Difficile de croire que la situation change dans les mois qui viennent.

Dans le même ordre d'idée, le montant de cash que les particuliers gardent chez eux est de plus en plus élevé : 225 milliards d'euros au total en juin 2020, en hausse de 22 milliards d'euros en 6 mois. Au même titre que le compte courant, cet argent se déprécie au fur et à mesure du temps avec l'augmentation des prix.

Les placements gagnants

Dans le contexte actuel, le Livret A reste une valeur sûre pour mettre de l'argent de côté aux yeux des ménages. 27 milliards d'euros ont été déposés sur les 55 millions de Livret A entre janvier et novembre, contre environ 14 milliards recensés durant la même période en 2019. En dépit de sa rémunération faible de 0,5% net d'impôt, il permet de retirer et de déposer de l'argent dessus à tout moment, sans aucuns frais. Si le ministère de l'Economie n'a aucune raison de l'augmenter alors qu'il veut relancer la consommation, le livret A, comme son jumeau le LDDS, devrait encore connaître un beau succès en 2021. Et ce, tant que la situation sanitaire ne sera pas normalisée, surtout avec le spectre d'un troisième confinement. « Les ménages ne veulent pas s'engager sur le long terme et privilégient donc des produits liquides. Il y a une volonté manifeste à se constituer une réserve pour faire face à la survenue de problèmes d'emploi ou de revenus », souligne Philippe Crevel.

En revanche, l'assurance vie semble avoir légèrement perdu de son attractivité pour les ménages. En effet, en 2020, les retraits ont été plus importants que les dépôts. Pourtant, elle possède un cadre fiscal avantageux et permet de diversifier son patrimoine en investissant à la fois sur des fonds euros et des unités de compte. C'est d'ailleurs ce point-là qui gène le plus les ménages selon Philippe Crevel : « Les assureurs exigent désormais de plus en plus de verser 30% au minimum sur des unités de compte, plus risquées que le fonds euros, dont le rendement moyen baisse d'année en année pour se rapprocher des 1 %. Malgré tout, dans le contexte actuel, les particuliers les plus prudents n'adhèrent pas à cette exigence ».

Enfin, comme en 2020, l'intérêt pour les marchés boursiers ne devrait pas se démentir pour les particuliers. La barre des 5 millions de PEA actifs a ainsi été franchie l'an dernier. « L'intérêt croissant de nos clients pour la bourse était déjà sensible avant la crise du coronavirus mais, au mois de mars 2020, on peut vraiment parler d'activité hors normes. Par rapport à nos moyennes mensuelles 2019, nous avons doublé le nombre de visites sur notre portail financier, quadruplé le nombre d'ordres passés et quintuplé les ouvertures de compte bourse », expliquait récemment Benoît Grisoni, le patron de Boursorama Banque. « Des investisseurs beaucoup plus jeunes s'intéressent désormais au marché boursier. Ils ont moins peur de prendre des risques pour aller chercher plus de rendement. Et comme les indices boursiers mondiaux s'en sont plutôt bien sortis en 2020, anticipant une sortie de crise, cela a de quoi les conforter », abonde Philippe Crevel.

3 commentaires

  • 12 janvier 20:16

    Attention à la chute ...........La bourse ça va et ça vient , et on n' est jamais à l' abri d' une forte baisse , surtout que pour pas mal d' actions les cours ont beaucoup remontés bien que l' économie mondiale soit plutot en berne ...............Ceux qui ont investit au plus bas de l' année 2020 , comme ceux qui ont osé faire des moyennes à la baisse c' est très positif .Pourvu que ça dure ..............


Signaler le commentaire

Fermer