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Ecoles de commerce : préparent-elles réellement les étudiants au monde de l’entrepreneuriat ?
information fournie par BFG Capital 09/04/2022 à 09:00

(Crédits photo : Unsplash - JESHOOTS.COM )

(Crédits photo : Unsplash - JESHOOTS.COM )

Force est de constater que depuis quelques années, les générations actuelles sont de plus en plus captivées par le monde de l'entrepreneuriat. En sortie de diplôme, elles sont moins attirées par le fait de passer plusieurs années dans des entreprises dont elles connaissent déjà le modèle de travail, l'idée, et le concept. Elles veulent briser les codes, innover, créer de nouveaux concepts, ou être libre, tout en ayant une rente régulière grâce à des placements et investissements. Le contexte sanitaire actuel, couplé aux messages pas toujours de bonne facture (pseudo indépendance financière) véhiculés sur l'entrepreneuriat sur les réseaux sociaux, ont accéléré cette aspiration à vouloir vivre dans un monde professionnel différent du système traditionnel.

Une étude réalisée par OpinionWay et le CIC en 2019 témoigne du fait que 45% des lycéens professionnels et des étudiants veulent un jour créer ou reprendre une entreprise. Parmi eux, 46% souhaitent que cela se fasse 3 ou 5 ans après l'obtention de leur diplôme.

Des chiffres qui en disent long sur la réalité actuelle et les nouvelles ambitions…

Les lacunes entrepreneuriales des écoles de commerce

Comme toutes entreprises, les écoles de commerces ont pour but légitime d'accroitre ou, du moins, conserver leur portefeuille clients. Ce portefeuille clients est représenté dans notre cas d'espèce précis par les étudiants qui décident de s'inscrire aux différentes formations que les écoles proposent.

Le but étant de rester attractif face à la demande, et de concurrencer les autres écoles sur le marché de l'offre, il va de soi que les écoles décident de plus en plus d'insérer un processus créatif dans leur système éducatif. Elles proposent des modules ayant pour but de développer la capacité à créer ou mener des projets, tout en résolvant différents problèmes et risques inhérents à leur évolution. Certaines écoles proposent aussi des incubateurs dans lesquels les étudiants sont accompagnés grâce à différents outils et conseils.

Cependant, toutes les écoles ne disposent pas d'incubateurs, et encore moins de modules permettant aux étudiants de pratiquer les théories qu'ils apprennent. La réalité est telle que les étudiants ne disposent pas réellement d'informations concrètes sur le process entrepreneurial, la culture financière, la fiscalité ou sur les manières de maîtriser le processus administratif et financier pour créer son entreprise. Ce manque d'informations peut représenter un frein pour les étudiants qui aspirent à être entrepreneur en sortie de formation, peu importe le modèle juridique. Ceux-ci se retrouvent finalement confrontés à une multitude d'obstacles qu'ils n'auraient pas connue s'ils avaient été accompagnés comme il se doit. Et l'intransigeance du monde professionnel les ramène vite à la réalité.

Alireza Gorzin, Président de BFG Capital, nous en parle aujourd'hui : « Créer une entreprise et se lancer dans l'entrepreneuriat est un sujet plus que sérieux. Lorsque l'on débute, nous sommes censés apprendre très rapidement que l'entreprise est une entité fragile, et que le rôle du dirigeant (ou bien mandataire social), est de défendre les intérêts certes de ses clients et collaborateurs, mais aussi de celle-ci, coûte que coûte. Et pour le faire de manière solide, maîtriser uniquement le secteur d'activité de la société ne suffit plus, et ce, qu'il s'agisse d'artisanat, de technologie, de santé, etc. Tous les éléments transverses (comme le marketing, le droit, ou encore la comptabilité ou la stratégie) qui permettent d'avoir une lecture de son marché et une capacité d'anticipation forte, de développer l'entreprise, et de défendre au mieux ses intérêts, doivent être appréhendés par le dirigeant.

Là où les écoles peuvent apprendre aux étudiants à créer et sortir un projet entrepreneurial, elles ne leur apprennent pas encore à le porter et le conduire sur la durée, toujours en anticipant les mouvements futurs. Les étudiants risquent alors de se retrouver avec un tissu entrepreneurial bien trop léger. »

Lire aussi : Les Femmes face à l'investissement : un levier doublement inexploité

Le rôle indispensable des entreprises dans l'accompagnement des futurs entrepreneurs

Comme nous l'avions expliqué plus tôt, la moitié des lycéens professionnels et étudiants veulent un jour créer ou reprendre une entreprise. La moitié d'entre eux va également reprocher à leur école un manque d'information concernant tout le processus de création et surtout de maintien d'entreprise. C'est là que le rôle des entreprises et de leurs Hommes clés devient indispensable : elles vont apporter un aspect pratique et stratégique à la formation théorique que les étudiants maîtrisent déjà.

Alireza Gorzin, ajoute : « il n'est pas rare que les écoles de commerce négligent l'aspect pratique de la vie d'entrepreneur. La réalité du terrain, les peurs, les succès et la jouissance, mais aussi les doutes. C'est pourquoi il est primordial que les entreprises participent activement à la formation des futurs dirigeants de demain. Les équipes de BFG Capital mettent tout en œuvre pour être acteur de cet enseignement. Nos équipes de développement organiques se rendent régulièrement dans différentes écoles de commerce afin de transmettre et de partager notre expérience entrepreneuriale avec les étudiants, et ainsi susciter passion et projection. »

Education financière, retour terrain, parcours, outils administratifs… les étudiants sont particulièrement demandeurs de ce type de sujets. En s'ouvrant aux élèves, par le biais de stage ou de parcours en apprentissage, les entreprises ont tout à gagner : elles participent activement au développement des futurs entrepreneurs de demain, transmettent leur savoir et connaissances, et investissent dans de potentiels futurs collaborateurs.

Le groupe BFG Capital, à travers ses actions dédiées à la formation des étudiants aux sujets tels que l'entrepreneuriat et la culture financière, fait partie de ces entreprises qui agissent.

Comme nous le rappelle Alireza Gorzin : « il est primordial d'apprendre à maîtriser tous les aspects qui gravitent autour de son entreprise, en plus d'en maîtriser son activité. Tout comme la culture financière, il est temps de démocratiser la culture entrepreneuriale au-delà de ses limites habituelles. »

Pour toute information à ce sujet, nos équipes sont à votre disposition. Vous pouvez nous contacter à l'adresse contact@bfgcapital.com

Achevé de rédiger le 30 mars 2022 par Amélie Yem, Chargée d'affaires en Développement et Edwin Fabre chez BFG Capital

4 commentaires

  • 09 avril 23:44

    les grands entrepreneurs finissent rarement diplomés. les majors de promo font souvent de pietres employés.


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