Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Taxe de 40% des "surprofits" des banques : l'Italie corrige le tir après des remous à la Bourse de Milan
information fournie par Boursorama avec Media Services 09/08/2023 à 12:30

Cette taxation est "est la conséquence inévitable" du relèvement des taux d'intérêts par la Banque centrale européenne, dénoncé par Rome.

( AFP / MIGUEL MEDINA )

( AFP / MIGUEL MEDINA )

Le future taxe sur les "surprofits" des banques en Italie sera plafonnée, a précisé en catastrophe le gouvernement italien. Une annonce qui redonnait mercredi 9 août des couleurs aux titres des banques italiennes, en forte chute la veille.

"Afin de préserver la stabilité des institutions bancaires" , le décret prévoit "un plafond pour la contribution, qui ne peut excéder 0,1% du total des actifs" d'une banque, a annoncé mardi soir le ministère de l'Économie, soucieux de calmer la tempête boursière.

La décision surprise de la coalition gouvernementale de droite et d'extrême droite de prélever une taxe de 40% sur les "surprofits" des banques générés par la hausse des taux d'intérêt avait provoqué mardi la dégringolade des titres du secteur financier en Bourse.

Intesa Sanpaolo et Unicredit ont ainsi perdu respectivement 8,6% et 5,9% à la clôture. Monte dei Paschi di Siena a dévissé de 10,8%, Bper Banca de 10,9% et Banco Bpm de 9%.

Mercredi matin, Intesa Sanpaolo gagnait 2,3% et sa concurrente Unicredit progressait de 4% vers 10h30 (08h30 GMT), à l'instar des autres titres du secteur bancaire.

Les revenus des banques s'envolent

"Nous disons depuis des mois que la Banque centrale européenne a tort de relever les taux d'intérêt" , et cette taxation en "est la conséquence inévitable", a assuré mardi le vice-Premier ministre Antonio Tajani.

Les banques italiennes ont vu leurs revenus engendrés par les intérêts s'envoler dans la foulée de la hausse des taux, sans pour autant augmenter la rémunération des comptes courants de leurs clients dans les mêmes proportions. Les banques qui ont "déjà ajusté leurs taux" en réduisant l'écart entre les taux d'emprunt et la rémunération des comptes courants, "ne seront pas affectées de manière significative" par la taxe, a promis le ministère de l'Économie mardi soir.

Après l'intervention du ministère, les économistes ont nettement revu à la baisse leurs estimations concernant les recettes de la taxe. Plafonner la contribution à 0,1% des actifs "réduit considérablement l'impact de la taxe" , ont commenté mercredi les analystes de Jefferies qui estiment désormais le coût total pour les banques à 2,5 milliards d'euros contre 4,9 milliards auparavant.

La taxe sur les "surprofits" des banques, qui devra être réglée d'ici juin 2024, concernera les exercices comptables de 2022 ou 2023.

Valeurs associées

3.61 EUR MIL -0.19%

8 commentaires

  • 10 août 07:30

    Pov madame; le costume tellement trop grand .


Signaler le commentaire

Fermer